Visite guidée

C'est partit ! Tendant sa main à la jeune fille, il l'emmena jusqu'en bas et s'arrêta juste devant la porte. La température était plutôt agréable pour l'aube, et l'absence de vent au sol permettait aux deux jeunes personnes de profiter du frais sans le subir. Il leva les yeux.

"Regarde" dit-il, "Le ciel est la première merveille de cet endroit".

En effet, il était six heures et demi, le firmament était décoré d'un superbe dégradé entre le orange de l'horizon, où l'on commençait à apercevoir le Soleil qui pointait timidement entre deux collines, et le bleu qui couvrait l'autre partie du ciel. Il n'y avait pas un seul nuage mis à part les quelques filaments blancs qui avaient réussi à passer outre les montagnes qui cernaient la vallée, et la lune était encore visible, presque transparente, pleine comme chaque début du mois. En regardant ainsi en l'air, il aperçu les étendards indigo portant l'étoile à huit branches, le blason de la Confrérie de Saïsha, qui claquaient au vent du haut de leurs tours. Il se plut à se demander si ce frais vent matinal qui parcourait les hauteurs de la ville était en fait l'entraînement régulier de Damoria, son professeur de magie. Elle était pleine de surprises, et cette théorie restait du domaine du probable. Il faudrait qu'il en parle à ses allumés du labo, ils pourront sûrement le déterminer. Il inspira une bouffée d'air frais en fermant les yeux et les garda clos en se rappelant comment il s'était amusé avec ces courants durant son apprentissage au vol. Ils étaient particulièrement sournois car ils avaient tôt fait de vous faire partir en vrille, mais qu'ils étaient agréables ! Il salua le vent comme chaque matin :

"Bonjour mon ami" murmura-t-il. Il rouvrit enfin ses yeux pour se tourner vers Arina, l'air enjoué. "Allons-y !" S'exclama-t-il avec un grand sourire.

Il choisit de commencer la visite de la somptueuse cité de Saïsha par la taverne de son grand ami : La Boîte à Musique. Marchant tranquillement à travers les rues, il en profitait pour commenter leur trajet à sa petite visiteuse. Il lui montra sur le chemin le service sanitaire de la ville qui finissait son travail. Il lui expliqua que les pauvres gens sans toit ni emploi pouvaient trouver toujours trouver un petit boulot auprès de l'administration de la cité, qui avait toujours besoin de plus de main d'œuvre. La ville de Saïsha était en perpétuelle expansion et assurer la propreté dans cet ensemble des plus chaotiques était une tâche ardue. Vêtus simplement, les employés de la cité chassaient les quelques déchets à l'aide de seaux d'eau extraits préalablement de l'un des nombreux puits de la ville. Il devait agir tôt, car les puits étaient rapidement envahis chaque matin par les gens venus prendre de quoi se laver. En outre, depuis qu'il est interdit de se servir de l'eau aux fontaines (qui ont fonction de décoration, et non d'utilitaires), obtenir rapidement de l'eau aux premières heures de la journée relève de l'exploit.

Les voilà arrivés, après un quart d'heure de marche, devant la renommée taverne de la Boîte à Musique. Avec un étage, une façade peinte en bleu et vert parsemée de divers instruments dessinés avec une certaine habilité, elle se démarque beaucoup des autres maisons. Elle se situe à la lisière de la partie à étages et fait office d'un grand arbre plein de couleurs à l'orée d'une forêt à la fin de l'automne. Netari s'arrêta devant la porte fermée et dit à sa jeune amie :

"Voilà la célèbre, la magnifique taverne de la Boîte à Musique, sûrement la plus agréable de la cité. On y sert des mets exquis et on y écoute la musique la plus sympathique de la ville. Le patron est des plus amical tant qu'on est poli, et qu'on ferme les yeux sur la petite goutte de rhume qu'il a tendance à glisser dans chacune de ses préparations."

Arina ne marchait pas vraiment elle sautillait plus, et quand Netari ou elle s’arrêtée, elle se mettait toujours bien près de lui légèrement en retrait, elle était fière d’être avec son maître, mais elle ne connaissait pas beaucoup les lieux, elle était très souriante et elle chantonnait différents petits airs, mais elle ne parlait pas vraiment, il semble qu’elle s’exprime plutôt par les yeux, en effet car ses yeux sont très révélateur de ses sentiments, et leurs couleurs variant parfois donne toujours des yeux attirant où l’on aimerait plonger pour se rafraichir. Arina releva les yeux observant la façade de la taverne,

Netari semble beaucoup apprécier cette vie, il est toujours de bonne humeur, je suis contente d’avoir pus tomber sur une personne bien comme lui.
La visite fut plutôt intéressante, et le fait de voir à quel point les personnes se donnent du mal pour avoir de l’eau est assez compliqué, pourquoi la nature ne leur donne pas plus d’eau, cela est plutôt triste, mais je suis certaine qu’il y a une raison à cela.
Nous voila alors qui arrivons devant la taverne de la boite à musique, je peux sentir d’ici une multitude d’odeurs (le fait d’avoir vécus parmi les vampires m’a donné quelques petits avantages), concernant de la musique je crois que le son de la voix de Netari me suffit pour le moment, la façade est plutôt jolie avec les instruments dessiné sur un fond bleu.
Maitre Netari fait souvent preuve d’humour, mais peut-être n’était-il pas forcé de préciser où finissait la goutte de rhume…BeURk ! J’espère que je n’aurais pas à manger ça !

Arina se tourna vers Netari, l’air légèrement impatiente,

« Maître Netari, c’est ici que je vais travailler ? »,

Puis elle retourna la tête vers la taverne sentant les différentes odeurs, elle reconnut celles de différentes viandes, ainsi que différents parfums, et malgré que les odeurs de différentes personnes venaient à elle, elle ne semblait pas distinguer qui était présent pour une fois, mais elle reconnut l’odeur d’une personne, qui était plutôt forte, celui de l’ami du maître, celui qui avait les cheveux violet, il est vrai qu’il sentait bon, et il lui semblait qu’elle l’avait déjà vu autrefois, mais elle ne se souvenait pas…
Quoi qu’il en soit sa lui reviendrait bien à un moment où à un autre.

«J'espère qu'ils voudront bien de moi. » dit-elle en se mordillant la lèvre en souriant alors que ses yeux montraient une légère inquiétude.

«De toute façon je vais les forcer, ils vont pas avoir le choix, car il n'y a pas plus motivé que moi ! N'es ce pas Maître Netari ? » dit-elle avec un sourire et un regard à la fois déterminé, rassuré et heureuse.

Netari sourit en acquiesçant, puis poussa la porte en bois vigoureusement en entrant dans la taverne. Une musique entraînante leur parvint aussitôt aux oreilles, le son d’un tambourin donnait le rythme à une flûte traversière et une sorte de hautbois customisé. La voix d’une jeune fille agrémentait agréablement le tout grâce à son timbre assez élevé et sa cadence rapide. Quiconque entrait dans cette pièce était soudain prit d’une envie de se trémousser, de bouger, de danser, c’était le charme de la Boîte à Musique. Les odeurs montant des cuisines étaient très agréables également, car si il n’y avait que peu de clients à cette heure-ci, les marmitons préparaient les plats pour les habitués. Une fois à l’intérieur, on remarquait que le plafond très haut donnait l’impression que le bâtiment avait deux étages, mais les poutres soutenant le toit de grès étaient très loin du sol, ce qui était rare pour un établissement de cette surface. Cette prouesse était possible grâce aux pants de murs qui séparaient certaines tables et aux nombreuses colonnes de pierre et de bois qui soutenait la toiture. Il avait au moins une quinzaine de tables avec trois à quatre chaises chacune, disposées le long des murs et autour d’un comptoir en fer-à-cheval, derrière lequel se trouvait un jeune garçon svelte aux cheveux roux. On apercevait dans le fond trois portes dont l’une d’entre elles (derrière le comptoir) était entre-ouverte, et une grande cheminée dans laquelle brûlaient quelques bûches se trouvait le long du mur de droite. Le mobilier était assez simple et semblait avoir vécu, ce qui faisait plus passer la taverne pour une gargote de bons amis que pour un véritable restaurant de haute volée ; il avait beau être très tôt, la taverne était déjà pleine d’énergie. Huit tables étaient déjà occupées par diverses personnes : de modestes commerçants, sûrement venus chercher l’énergie de commencer une nouvelle journée, qui frappaient des mains en rythme de la musique, deux gardemages attendant leur tour de patrouille dans une ambiance sympathique, et quelques autres citoyens et voyageurs d’apparences très disparates.

Netari salua de la main les deux gardiens de l’ordre en inclinant légèrement la tête, salut qu’ils lui rendirent. « Tu vois, murmura-t-il à sa jeune invité, ils sont tous différents, ils sont tous venus avec leur histoire, leurs convictions, leur humeur, mais ici, ils ont tous le sourire. C’est ça, la cité de Saïsha. Puis il ajouta un peu plus haut, avec un grand sourire : Et surtout la Taverne de la Boîte à Musique. »

Interpelé, le jeune employé se tourné vers les nouveaux arrivants qui s’approchèrent du comptoir. « Ah, fit-il alors qu’un sourire amical éclairait son visage, salut Netari, ça va ? » Il devait avoir une quinzaine d’années, et il était de taille moyenne, plutôt mince sous son tablier orange et ses vêtements modestes, et ses yeux verts contrastaient agréablement avec son accoutrement. « Oh, se reprit-il avant que celui-ci n’ai pu ouvrir la bouche, bonjour jeune demoiselle. Il s’équipa avec maladresse d’une tentative de sourire charmeur et demanda à Arina : Quel est ton nom ? Moi c’est Malvin. » Netari allait répondre, puis se dit qu’elle pouvait tout à fait le faire d’elle-même.

Après la réponse de celle-ci, il s’adressa au jeune marmiton : « Dit donc, où est ce vieux grigou de Garmy ? En cuisine je présume. » Le jeune Malvin réfléchit un instant puis lui dit : « Je crois, oui, puis il ajouta avec une touche d’humour, mais il me semble qu’il vaut mieux pour toi que tu appelle le patron Garmanthe, ou tu risque de finir en friture ! »

En entrant l’ambiance était des plus agréables, comment espérer mieux ?!? C’est comme dans mes rêves. Et si Maître Netari dit vrai et je le pense, dans se cas j’y aurais surement ma place.

Arina avançait lentement en marchant derrière Netari, légèrement en retrait par sa timidité, elle sentait différentes odeurs des plus nombreuses, elle n’en avait pas sentit autant et si fort comme quoi la porte retenait plutôt bien les odeurs.
La hauteur du plafond donnait l’impression à Arina d’être encore plus petite, c’est un peu troublant pour elle.

En avançant elle tiens un morceau des vêtements de Netari avec sa main droite ( elle se tient derrière lui légèrement sur sa gauche), elle semble plutôt timide, et un index de sa mains gauche est posé sur sa bouche.
Le jeune homme roux semble travailler ici, il est plutôt étrange, fort bavard, mais tout de même gentil,

« Enchan…enchan… (elle inspira profondément avant de dire en un coup-) enchantée moi c’est Arina », elle reprit son souffle tout en le regardant, elle regarda Netari toujours avec son sourire bienveillant, quand elle le regarda elle eu un doux sourire et un regard rassuré, elle semblait aux anges, comme s’il était un chevalier protecteur dont rêverait n’importe quel jeune fille à sa place.

Quand Netari parla d’un certain Garmy qui serait en cuisine elle ne put s’empêcher de repenser à la goutte de rhumes,
BeURk
elle eu le regard dans le vide un instant et secoua la tête de droite à gauche plusieurs fois pour retrouver ses esprits et elle regarda à nouveau Netari avec fascination, décidément cette jeune fille n’avait d’yeux que pour lui.

Alors qu’il commençait à s’ennuyer profondément et qu’il commençait à avoir mal à la tête d’essayer de réfléchir alors qu’il n’avait même as assez d’idées ou de détails sur son histoires pour se procurer l’enfant qu’il vu Netari rentrer et derrière lui par chance rentra la fillette, en entrant elle croisa son regard, elle lui sourit un instant mais ne s’attarda pas, elle l’avait regardait dès le départ,

*Avaient-ils prévus de me trouver ici ?!? On verra bien qui est le meilleur à se jeu petite. Cela n’empêche avec son air gênée elle était vraiment adorable, jouait-elle la comédie ou était-elle sincère ? Que pouvait bien vouloir les vampires a cette gamine… elle semble pourtant normale… même si ses yeux semble avoir un pouvoir fort étrange, je remarque que tous ceux qui la regarde dans les yeux auront tous eu comme un moment de flottement.*

Stelliot regardait Netari, il avait beau être loin lire sur les lèvres lui était simple, il sortit un livre sur le décodage, et se préparait à arrêter de lire quand il verrait qu’on parle de lui.

*Toi, je ne sais pas qui tu es mais tu as intérêt à rester bien sage et à ne pas me déranger dans mes actions… Netari…*

« En friture ?! Fit mine de s’insurger Netari. Il prit alors un air faussement pompeux et demanda d’une voix ridicule : Il ferait frire un druide de la Confrérie de Saïsha ? - Tu sais très bien qu’il en est parfaitement capable, il pourrait te faire rôtir Sord lui-même ! répondit alors le jeune garçon avec un grand sourire. Puis il ajouta en pouffant : arrosé de sa préparation "Debout-Les-Morts" !- Pouffant à son tour, Netari réussi à renchérir : Et d’une petite goutte de rhume ! » Les deux adolescents furent alors pris d’un fou rire qu’ils tentaient de contenir du mieux qu’ils pouvaient, sans grand succès. Quand il pu enfin articuler un son, le jeune druide se tourna vers sa petite invité après s’être rendu compte qu’ils l’avaient exclu de la conversation, et lui dit : « Excuse-moi Arina, je te l’expliquerai à l’occasion. » Ce jeu de mot très subtil était en réalité issu du fait que Sord était le sombre seigneur des nécromants, envoyé selon la Secte de la Main Noire par la Mort elle-même, d’où le lien avec la mixture "Debout-les-morts" que le patron servait aux alcooliques collants pour les convaincre de partir ou pour rabattre le caquet d’une petite frappe venue répandre le bazar dans sa taverne.

« En tout cas, ton amie est bien mignonne, dit Malvin au jeune magicien une fois son sérieux retrouvé. Il aurait pu s’adresser à elle pensa ce dernier, mais bref. Alors tu veux voir le boss ? Attend une seconde, je vais te le chercher. Tu garde un œil sur le bar tu veux ? Estimant cette précaution inutile au vu de la présence des deux gardemages présents dans la pièce, Netari se contenta d’acquiescer en hochant la tête. Ah, ça faisait du bien de rire un peu, cette journée commençait vraiment très bien se dit-il. Mais le marmiton s’arrêta dans son élan pour se retourner et lui dit : Ah, au fait, y’avait un gars qui voulait te voir, avec les cheveux violets. Netari repensa immédiatement à l’inconnu de la veille, et une ombre passa sur son visage. Que lui voulait cette personne ? Il aurait le loisir de lui demander ce qu’il était venu faire dans sa chambre et de se renseigner sur lui, peut-être n’était-il pas dangereux, mais on n’était jamais trop méfiant. Dans la cité de Saïsha, il fallait savoir faire attention où l’on mettait les pieds car nombre de personnes aux buts inavouables traînaient dans les rues et les échoppes. Il n’aimait pas le mystère que ce type conservait autour de lui, ni l’intérêt qu’il avait pour Arina. Il avait peut-être un lien avec son passé, mais il ne le laisserait jamais lui faire de mal, ça c’est sur.

Je dois avouer qu’il est difficile de suivre la conversation de Maître Netari, ils devaient parler en langage codés, et même s’y je me débrouille en cette matière je n’ai rien compris, et je ne comprend pas vraiment tout, cependant les voir rires m’a fait vraiment du bien, je ne sais pas pourquoi mais je me sens comme touché, je crois que je me sens vraiment bien dans se nouveau monde, car il faut l’avouer, c’est un monde complètement différent de la où j’étais, de plus quel bonheur d’être réchauffé par le soleil ! D’ailleurs je remarque que j’ai la peau bien plus pâle que les autres personnes d’ici, c’est assez étrange. Enfin bref, quel bonheur que de passer du temps avec maître Netari, même si je ne comprend pas de quoi il s'excuse...

Quand Malvin dit la trouver mignonne, elle ne put s’empêcher d’avoir un grand sourire.
Une fois dit qu’un gars aux cheveux violets voulait le voir,

« Maître Netari, votre ami est là-bas, c’est bien lui n’est-ce pas ? », elle tourna la tête vers Stelliot avec un sourire, celui-ci semblait lire un livre, elle tourna la tête légèrement vers Netari et chuchota,

« J’aime beaucoup sa couleur de cheveux pas vous ? », juste après dire cela elle resta en pause durant à peine quelques secondes,

En effet sa couleur de cheveux lui donne un effet plutôt classe ! Mais cela me rappelle quelque chose, cependant je ne cesse de me demander où j’ai bien pus le voir, je n’arrive pas à m’en souvenir ! Sa m’énerve !!!! Sa va bien me revenir…

Arina regarde vers Stelliot, mais lorsqu’elle entend les pas du patron approcher, elle se cache brusquement derrière Netari les deux mains accroché derrière les vêtements de celui-ci, se faisant toute petite et fermant les yeux tout en fronçant les sourcils.

Il n’avait aucune envie de revoir cette personne, mais sa curiosité exacerbée par son harmonie avec le vent lui commandait d’en savoir plus. Il avait prit quelques instants un air sérieux et légèrement contrarié, mais rétablit tant bien que mal un léger sourire sur ces lèvres. Il tourna ses yeux vers le coin indiqué du menton par le marmiton et par Arina et reconnu les cheveux violets qui dépassaient de derrière un livre. Bon, il était là, il ne pouvait pas se sauver, même si il aurait préféré se tenir loin de ce gars. Les personnes à ce point sûres d’elles et dont les intentions restent inconnues ne lui inspirait pas confiance : il se rappelait avoir pensé qu’il devait être le genre de type à obtenir ce qu’il voulait, quoi qu’il arrive. Il dit à Malvin, pensif : « Bah tiens, va me le chercher s’il te plaît, je vais voir ça. » Le jeune garçon fit un signe de tête approbatif et se dirigea vers la porte entrouverte derrière le bar au fond de la salle.

Il jeta un bref regard et répondit à sa jeune amie, dont il avait temporairement oublié la question. Mais sa réponse fut plutôt rapide et distraite : « Ouais, c’est une couleur plutôt originale… » Il était occupé à réfléchir aux différentes situations qui pourraient survenir et se surprit à jeter un petit coup d’œil aux deux gardemages qui étaient de l’autre côté de la salle. Il se reprit immédiatement : il était parfaitement capable de faire face à n’importe quel adversaire, du moins le temps de mettre les bouts s’il était trop fort. Et il ne pourrait pas toujours compter sur les autres. Il devait montrer qu’il pouvait faire face à ce gars, qu’il avait confiance en lui. En réalité, il devait surtout se prouver à lui-même qu’il saurait ne pas se démonter.

Il avala sa salive, cherchant une contenance, laissa les bras retomber le long de son corps dans le but d’éviter la mauvaise habitude de se triturer les mains lorsqu’il était stressé. Il enjoignit Arina de le suivre avec un signe de tête et se dirigea vers la touffe de cheveux de l’extrémité supérieure de l’arc-en-ciel. Plusieurs phrases se bousculaient dans sa tête et il ne savait pas par où commencer. Il essaya de se rappeler du nom du jeune homme, mais il n’y parvenait pas. Peut-être ne l’avait-il tout simplement pas dit après tout. Il essaya de prendre l’air le plus sûr de lui possible avec un certain succès, chassant le doute de son esprit d’un grand coup de balai comme on chasse la poussière. Ignorant les battements de son cœur qui accéléraient légèrement, il inspira fortement et s’adressa au mystérieux personnage d’un ton assez amical : « Bonjour monsieur, je me nomme Netari. Il me semble que vous me cherchiez.

Humm, le voila qui approche avec la petite, décidément, il est temps de commencer le jeu, et surtout je ne dois pas regarder la petite dans les…les…les…

A peine avait-il regardé vers la petite qu’il fut comme absorbé dans ses yeux, il vu alors une plage et une petite mélodie était en le lieu, cela ne dura que le temps d’un flash de 3 secondes,Stelliot regarda la fillette un instant le visage légèrement séduit, avec la bouche qui était légèrement entre-ouverte, puis il se tourna vers Netari, il ne se souvenait plus de se qu’il avait prévus, et avait complètement perdus le fil,

« Heu… oui en quelques sortes, excusez moi je suis un peu distrait ses derniers temps. En réalité je voulais voir Arina, hier soir sur le moment je ne m’en été pas souvenu, en fait elle est la petite protégé d’un vieille ami, je dois avouer que je suis assez surpris de la voir ici sans lui, surtout que je lui ai parlé ressèment. (Il alla vers l’oreille de Arina, mais celle-ci recula par méfiance, donc avec son sourire charmeur, il la regarda bien en face). Tu sais Arina, Hihana est très inquiet à ton sujet. »
Arina ouvrit grand les yeux quand elle entendu cela,

« Hihana…Hihana…Hihana… Il était inquiet ? A cause de moi ? », Elle semblait s »en vouloir et être à la fois surprise, quand a Stelliot il se redressa sur sa chaise,

« Ne t’inquiète pas Arina rien de grave, c’est juste que quand il était venu te chercher (elle le regardait avec surprise retenant ses larmes) tu n’étais plus à la maison, je lui ai dit hier que je t’avais vu et il a dit qu’il repasserait bientôt pour te voir de façon à ne pas trop te brusquer et de façon à prévenir ton baby-sitter qu’il peut se rassurer, enfin ne t’inquiète pas il ne t’en veut pas.»

« C’est vrai ? Hihana était venu me chercher ? »

« Bien sur Arina, tu ne croyais pas qu’il t’avait abandonné quand même ? », elle baissa les yeux, l’air honteux,

« Ha ! Et il m’a dit qu’il était impatient de revoir ton sourire, et qu’il voulait que je te dise que si tu veux vous pourrez très bientôt aller faire un tour dans la foret avec Dermott, voila. », Arina sourit elle essuya ses larmes avec ses deux bras, et se tourna vers Netari,

« Je vais pouvoir vous présenter Hihana ! Vous verrez c’est une personne superbe, et très gentille. », elle regarda un peu autour d’elle et alla vers différentes tables et dit a tous un par un (ainsi qu’aux gardes-mages),

« Je vais revoir Hihana ! Je vais revoir Hihana ! Je vais revoir Hihana ! », Elle était très souriante.
Stelliot qui la regardait tourna le regard vers Netari avec un regard légèrement joueur et séduisant,

« Merci de vous être occupé d’elle Messieur Torunae, je vois que vous vous en êtes bien occupé, je suis sur que Hihana saura vous en récompenser. Sachez que vous n’avez plus rien à craindre j’en prendrais tout autant soin, comme si elle était ma petite sœur. », Il regardait Netari alors que Arina continuait son tour de table, mettant avec cela pleins de gaité dans la taverne, don certaines personnes qui riaient de voir une petite fille si énergétique et heureuse.

Voila, j’espère que avec cela je vais pouvoir la récupérer sans trop d’encombre, comme quoi je m’en suis sortis sans trop de difficultés. Voyons voir si c’est un bon pigeon ou un acharné casse pied.

Alors il connaissait Arina ? Enfin maintenant. La dernière fois, il ignorait qui elle était jusqu'a son nom, il avait même cru que c'était la sœur de Netari. C'était louche, et -malheureusement- cela confirmait ses soupçons. Il devait s'en méfier. Mais une petite voix au fond de son esprit lui rappela qu'il pouvait s'être trompé, qu'il était peut-être paranoïaque après tout. Mais on était jamais assez prudent, il devait continuer de se méfier de ce type. Il devait éclaircir ce point au plus vite, et avec un minimum de finesse, car cet énergumène semblait capable de pouvoir défaire ses ennemis rien qu'avec des mots.

Lorsqu'il s'approcha d'Arina, Netari eu le reflexe de commencer sa communion avec l'air, mais il stoppa le processus dans l'instant, surprit de sa réaction. C'est avec autant de surprise qu'il entendit la conversation qui s'en suivi. Ainsi il en connaissait autant sur sa vie ! Il avait également l'air de connaître les personnes importantes de la vie de le jeune fille, comme ce Hihana dont elle lui avait déjà parlé, ou un certain Dermott dont lui-même n'avait par contre jamais entendu parlé. Avait-il voulu faire une mauvaise blague l'autre jour ? Netari doutait de plus en plus. Gardant tant bien que mal sa sérénité alors qu'il se concentrait davantage sur la situation, il écoutait en enregistrant les informations.

Le tavernier, un homme assez grand à la bedaine rebondie, proche de la calvitie totale, entra dans la salle au même moment par la porte située derrière le comptoir, et s'approcha tranquillement du groupe. Il s'arrêta à quelques mètres environ et attendit en écoutant avec curiosité, et patience.

Puis l'inconnu se tourna vers lui, et lui dit -en somme- qu'il partait avec la jeune fille et que tout s'arrêtait là. D'un ton posé, Netari tenta de mettre la situation en pause en disant : "Attendez, attendez. Je serait ravi qu'Arina puisse retrouver ce Hihana, mais j'ai quelques questions à vous poser et je vous demanderais de répondre à chacune d'entres elles. Sans quitter l'autre des yeux, il appela : Arina ? Vient un instant s'il te plaît." Puis il encra ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Dans le même temps, il se rappela que le regard était une des armes préférées des adeptes de la Main Noire, mais il devait montrer à cet homme qu'il ne se démontait pas. Il se dit un instant que ce soucis d'apparence pourrait lui coûter la partie, ou même plus encore, mais chassa cette pensée de son esprit et commença sa liste d'un ton calme, tandis que son cœur accélérait encore : "D'une, vous ne m'avez toujours pas dit votre nom. De deux, comment connaissez-vous le mien ? De trois, si vous êtes un connaissance d'Arina, pourquoi avoir feint de ne pas la connaître hier ?"

Arina se rapprocha d’eux lentement en sautillant, cependant elle s’attardait à regarder les autres personnes de la taverne venant de se rendre compte qu’elle venait se faire remarquer par tout le monde, elle était toute contente, elle chantonnait tout bas, puis quand elle aperçue le tavernier elle alla se cacher derrière Netari,

Stelliot n’avait cependant pas lâché des yeux Netari, il remarqua que Netari était un peu méfiant, se qui pourrait se comprendre, puis il remarqua qu’il voulait jouer avec le regard,
*Soit, s’il veut se battre au regard pourquoi pas, mais une autre fois, je devrais lui faire comprendre qu’il ne doit pas s’inquiéter…*

« Pardonnez moi si je ne me suis pas présenté, je manque à tout mes devoirs, je dois avouer que j’ai un peu oublier (dit-il en fermant les yeux, tout en mettant sa main pour la mettre dans ses cheveux l’air embêté tout en souriant comme s’il était amusé de sa bêtise), je me nomme Stelliot, Stelliot Arkan, je vais vous raconter, en faite c’est tout bête, à l’origine je suis venus pour prendre des vacances, alors que je me baladais en ville j’ai crus voir un splendide animal voler qui serait rentrer à un certain étage, je suis alors monté à cet étage, et alors que j’étais arrivé en haut j’ai entendu un petit boum, j’ai regardé par le lieux d’où cela venait et je vu une petite fille de dos tombé, j’ai alors refermé lentement la porte pour ne pas lui faire peur et pour continué mes recherche, le fait est que quand je me suis retourné vous avez mal interprété mon arrivé, et quand vous avez ré-ouvert la porte je me disais que ses yeux me disaient quelque chose, mais sur le moment cela ne m’était pas revenus en mémoire. Par la suite j’ai croisé Hihana qui était de passage et qui était inquiet pour elle, je me suis alors rappelé d’elle, étant très occupé il me demanda d’en prendre soin pour lui en attendant son retour, je suis rentré à l’auberge et ne voulant pas vous persécuter j’ai demandé si l’on vous connaissait, et coup de chance, oui ! Par conséquent, j’ai appris votre nom et j’ai choisis d’attendre votre venue, pour éviter de vous déranger. Comme vous pouvez le voir c’était plus de l’oublis que de la feinte. (Il se tourna vers Arina qui c’était mis à l’écouter) Il faut dire que cela remonte à près de 7 ans que nous ne nous sommes pas vus non ? Je ne sais plus, le temps passe si vite, et tu as tant grandis, la dernière fois tu étais avec Hihana et son stupide sous-fifre aussi utile qu’un arc sans flèches… (Arina rie de sa blague), je crois me souvenir d’ailleurs que tu ne l’aimais pas, (Arina fit signe que non de la tête toujours avec son petit sourir.), enfin bon, d’autres questions ? »

Netari évalua les paroles du jeune homme. Il aurait bien répondu du tac au tac « et tout et bien qui fini bien !» ou bien autre chose dans le style ironique « Oh, ma parole, quelles coïncidences !», mais sa politesse coutumière lui commanda de trouver autre chose. Il n’était toujours pas sûr de la bonne foi du bonhomme, mais une chose est sûre : si ce Hihana était bel et bien dans les environs, ils n’auraient aucun mal à la rattraper si il louait des chevaux. De plus, ce n’est pas pour un jour de retard de plus ou de moins que Damoria fera une crise. Il avait en effet plusieurs conseils à donner au tuteur de la jeune fille au sujet du milieu de vie d'une enfant de son âge, certaines remarques, et il était même prêt à lui faire une proposition. Il jeta un regard en coin à Arina, puis sourit calmement, tentant d’apaiser son rythme cardiaque. Il hésita un peu, puis choisi la voie diplomatique :

"D’accord, je m’excuse de vous avoir fait subir cet interrogatoire, et j’espère que je ne vous ai pas vexé. Il inspira puis reprit. Aussi je suis prêt à vous accompagner, j’ai à discuter un peu en tête à tête avec ce Hihana. Mais je voudrai auparavant vous signaler que toute récompense est inutile, et qu’Arina n’a rien d’un poids pour moi, au contraire. Je suis… Il hésita à se mettre en valeur. Il n’était peut-être pas une bonne idée de s’enorgueillir de sa bonté, car on venait par la suite à faire des bonnes actions simplement pour la renommée. Il décidé finalement de passer ce point et continua d’une voix posée : Disons que de voir le sourire sur le visage de cette enfant si tourmentée a plus de valeur pour moi que le plus riche des trésors. Aussi, je ne tiens pas à le garder pour moi égoïstement, mais je voudrais qu’il y demeure le plus longtemps possible. Après l’enfance qu’elle semble avoir eu, elle a le droit d’avoir une vie agréable. Arina et moi-même iront voir ce Hihana tous les deux, je peux bien faire le déplacement, il n’y a aucun problème." Puis remarquant que l’aubergiste attendait avec impatience un peu plus loin, il lui fit signe de patienter quelques instants.

Il fut amusé de croire que celui-ci avait crus à son petit jeu, le fait est tout de même qu’il veut voir Hihana,
*Si j’étais lui j’éviterais, quoi qu’il en soit se n’est pas aussi simple, je ne sais ni où il est, ni quand il reviendra…*

Cependant se qui choqua le plus Stelliot ne fut pas qu’il veuille voir Hihana, mais se qu’il avait dit concernant le milieu où elle avait vécu et son passé, il savait où elle avait vécus ses dernières années, et même lui n’aurait pas voulu y aller, cependant le problème était qu’elle lui en avait parlé, et cela allait sûrement le déranger, sans le savoir Netari venait, selon Stelliot , de rentrer dans la cour des grands, mais en plus de cela, il allait sûrement s’en rendre compte à un moment, cela embêtait Stelliot, car si il venait en plus à apprendre qu’il fut un assassin il ne faut même pas espérer qu’il lui confirait Arina.

« Je suis désolé je crois que vous avez mal compris… en faite je dois m’occuper de Arina jusqu’au retour de Hihana disons que même si vous vous en êtes bien occupé, il ne vous connaît pas, et me fait confiance, cela dit vous pourrez venir la voir de temps en temps, concernant son sourire vous n’avez pas tors, mais concernant le fait qu’elle soit une enfant tourmenté, je suis en désaccord avec vous, elle eu une vie certe compliqué comme beaucoup d’enfants de son âge mais rien de plus, elle a eu beaucoup de chance par le passé d’avoir pus trouver quelqu’un pour l’adopter, enfin le reste est privé… Si je puis me permettre, cela reste personnel, vous n’avez pas à vous mêler des affaires de sa famille, cependant si vous voulez je dirais à Hihana de passer vous voir. Je suis sur que d’ici deux semaines il sera là. » Il était souriant bien que semblait un peu embêté de lui dire cela, quand à Arina, elle semblait un peu triste en entendant devoir se séparer de Netari, mais elle ne voulait pas rentrer…

« Je ne veux pas y retourner… », Stelliot ouvra des yeux surprit puis tendre,

« Tu n’y retourneras pas Arina, Hihana t’emmènera ailleurs, il a fait construire une maison rien que pour toi, tout ira bien »

Elle sourit l’air heureuse.

« Oui mais pourrais-je toujours voir Maître Netari ? »

Stelliot regarda celle-ci,

« Je pense que oui, cependant, je ne comprend pas trop pourquoi tu l’appelle Maître car il n’est en rien ton maître, tu es libre !», Arina regarda Netari, puis Stelliot,

« Je sais mais maître Netari est mon sauveur, et il est pour moi une personne très importante, je tiens à continuer de le voir, car en plus il est un humain hors du commun, il est beau, intelligent, agréable, rassurant, un puissant mage,protecteur, doux, et bienveillant. Disons qu’il est très important pour moi, tout comme Hihana. »

« Mais dis moi, n’as-tu pas un maître te concernant ? Je croyais me souvenir que oui, tu étais avec un homme grand, et fort, je crois même me souvenir qu’il disait que tu aurais un grand avenir, et que Hihana t’avais tant intimidé que tu n’arrivais pas à le regarder dans les yeux »,

« Je vois que tu te souviens bien Arina, pourtant tout cela remonte à très longtemps, mais dis-moi, depuis quand es-tu avec Monsieur Netari ? »*Elle a de bon souvenir, cependant je préfèrerais qu'elle ne parle pas de trop, on ne sait jamais...*

« Depuis hier. Pourquoi ? », Stelliot regarda vers Netari, cependant son regard sembla regarder plus loin, derrière Netari, il ne bougea plus durant un instant, et il eu un petit sourire.
Arina qui regardait le tavernier semblait amusé de le voir si grand, avec ses yeux pétillants et sa voix impressionnée elle dit « Waaaaaaaw, comme vous êtes grand ! » *IM-PRE-SSIO-NNANT !*, dit-elle tout en tirant ses bras jusqu’à dans son dos.

Pendant se temps Stelliot qui regardait toujours aussi loin hocha très légèrement la tête tout comme une approbation. En réalité il venait d’apercevoir au-delà de la porte qui s’ouvrait Hihana en cape noire, d’où quelques mèches de cheveux blancs semblaient voler au vent.
Le temps semble être au ralentis, la porte se referme très lentement.

Netari sourit, tout en écoutant le flot de compliments prononcés à son égard, tel une cascade rutilante au soleil couchant, soulevant des milliers de gouttelettes d'eau pareils à des petites étoiles qui étaient à l'image du bonheur que cela provoquait chez le jeune druide. Achevant de le convaincre, les paroles de la petite ne firent qu'augmenter encore sa volonté. Il écouta la fin de la discussion avec plaisir et jubilation, entendant agréablement le beau parleur désarçonné par une petite fille innocente, il perdit son côté méfiant et retrouva un franc sourire, il n'hésiterait plus. Son cœur avait arrêté de battre la chamade, il se sentait plus détendu, calme. Il caressa les cheveux d'Arina, tout en disant, d'une voix sereine :

"Non, mon choix est fait. Excusez-moi, mais Arina restera avec moi pour l'instant. Amusé par l'excuse qu'il avait lui-même trouvé, il continua : je lui ai promit que je lui ferai visiter la ville, et c'est ce que je ferai. Il lui reste encore des tas de choses à voir ici, et je me ferai un plaisir de lui montrer toutes les facettes de notre superbe cité. Et bien sûr, il va de soi qu'Arina est libre, la distinction de maître ne désignant pas ici une notion d'obéissance mais plutôt de respect, mais que j'en suis responsable pour le moment, que vous le vouliez ou non. Et si vous pensez que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, libre à vous, car je fait ce que je pense être juste."

Il se tourna vers la jeune fille avec un sourire radieux, puis la serra conter lui, cherchant à imaginer les conséquences de ce qu'il venait de dire. Il n'avait pas prévu de s'incruster dans les premiers ennuis qui lui viendraient, mais voilà qui mettra un peu de piment dans sa vie. Il commençait déjà à envisager le parcours qu'ils feraient lorsqu'il se tourna à nouveau vers Stelliot, sans lui laisser le temps de répondre : "Sur ce, vous n'aurez qu'a dire à ce Hihana qu'il devra venir chercher sa petite protégée lui-même, et que je vous ai empêché de la récupérer. Je vous assure qu'il ne lui arrivera rien de négatif, elle ne peut que s'amuser et sépanouir ici. En toute amitié, passez une bonne journée. Tu viens Arina ? On s'en va."

« Attendez ! Je n’est pas dis qu’elle ne pouvait rester avec vous temps que Hihana ne sera pas là ! J’ai dis que je devais rester avec elle, ne m’en voulez pas, mais je ne vous connais pas, et sans vouloir vous manquer de respect même si vous me semblez quelqu’un de bien je ne peux la laisser seule avec vous, quoi qu’il en soit j’ai promis que je resterais avec elle et que j’en prendrais soin, et vous semblez savoir se que représente une parole non ?! Donc je vous propose que nous nous arrangions, Arina restera avec moi et sera à mes frais, et vous pourrez passer vos journées avec nous, disons que je ne connais plus très bien les lieux alors sa m’arrangerais de visiter un peu, et puis ainsi nous tiendrons tout deux nos paroles non ? »Stelliot semblait embarrassé au départ, mais après il souriait et semblait apprécier cette idée.
* Allez Netari tu ne vas tout de même pas refuser ma proposition quand même, c’est tellement correct que tu ne devrais plus te méfier voyons… Netari, ha Netari, si seulement tu savais que tu venais de rentrer dans la cour… des Grands. C’est dommage, tu semblais être quelqu’un de bien. *
Arina avait entendu elle fit un grand sourire à Netari montrant à sa façon que l’idée lui plaisait, puis elle se tourna vers l’aubergiste elle est très timide, et à ses deux mains l’une dans l’autre devant sur son torse,

« Bonjour monsieur, en fait je…je suis venue car…car…car… (elle inspira profondément et ferma les yeux avant de lâcher en un coup avec sa jolie petite voix ) J’AIMERAIS TRAVAILLER ICI MA PASSION EST LA DANSE ET MAITRE NETARI A DIT QUE VOUS POURRIEZ PEUT ETRE M AIDER !!!! », Elle rouvrit son œil droit puis celui de gauche et regarda celui-ci guettant ses réactions.

*J’ai du parler trop fort ! Non je suis trop timide, il ne va pas vouloir de moi ! Non je ne suis pas assez jolie ! Haaaa ! Il faut que j’y arrive… Et il est tellement grand…*
Stelliot sembla amusé, il se leva et alla à coté de Netari (sur la gauche de Netari), il souriait. Il chuchota alors à Netari en le prenant par l’épaule,

« Alors Netari, sa te va ? », il regarde la petite le sourire au lèvre et tourne son regard regardant en coin Netari.

Netari perdit un instant son sourire, ne sachant que répondre. Il ne pouvait pas laisser Arina seule avec ce type, il profiterait du premier moment pour se faire la mal. Ou bien il montrerai patte blanche et attendrait un moment plus propice, ce qui est aussi envisageable. En même temps, il ne pouvait savoir si cet homme disait vrai, mais s’il avait vraiment fait une promesse, Netari ne pouvait se résoudre à la lui faire rompre, car il savait à quel point ce genre d’honneur est important. Oh, il pouvait toujours lui dire qu’il n’avait qu’a réfléchir avant de jurer, mais cela n’aurait fait qu’envenimer le débat. Il se retrouvait dans une impasse, incapable d’aller de l’avant, mais pourtant contraint de bouger, il choisit une solution qui revenait à rester dans l’impasse en espérant que ce qui le cherchait ne le trouverait pas. Il prit une inspiration et résuma la situation pour se redonner de la contenance :

« Alors, reprenons. Vous ne voulez pas la quitter d’une semelle parce que vous en avez fait la promesse, et je refuse de la laisser sans surveillance, sans ma surveillance, précisa-t-il afin d’éviter toute en ambigüité, pour l’instant. En outre, ce qui n’arrange pas les choses, nous ne nous faisons mutuellement pas confiance étant donné l’importance du sujet pour nous deux, et nous sommes tous les deux coincés à ce stade. Je ne vois qu’une solution… il se reprit immédiatement, comme s’il allait dire une bêtise. Il hésita une fraction de seconde pendant laquelle sa prudence lui hurlait de renoncer à cette idée, puis choisit de la proposer, se souvenant de la citation préférée de son entraîneur de combat au corps à corps : ‘Il faut prendre des risques à la guerre’. Non, je vois… Oui, c’est ça, j’ai une solution : Nous n’avons qua demander à Arina de décider avec qui elle veut rester, je vous ai déjà donne ma parole que j’en prendrai soin autant que possible. Mais nous devons lui poser la question d’un coup, sans argumenter avant, sinon cela reviendrait à un duel de rhétorique et là n’est pas le but de la manœuvre. Qu’en pensez-vous ? »

Pendant ce temps-là, l’aubergiste regardait d’un air étonné la petite fille qui semblait absolument vouloir dire quelque chose. Il la contemplait, l’air légèrement surpris, attendant tranquillement, la tête penchée sur le côté. Lorsqu’elle s’exprima, il recula instinctivement la tête comme si une explosion le menaçait, mais se radoucit presque instantanément dès qu’il eu compris ce qu’elle disait. Un large sourire paternel apparu sur son visage tandis qu’il s’accroupissait pour se mettre à la hauteur de la petite fille. De sa voix grave, il la rassura :

« Allons, calme-toi, tout va bien. Je ne vais pas te manger, je ne dévore les petits enfants que quand ils ne sont pas sages. Tu veux danser dans mon auberge ? Ce serait avec plaisir, mais il faudra d’abord que tu me montre ce que tu sais faire, tu comprends ?

Stelliot semblait tout de même dérangé par la proposition de Netari, il chuchota à ‘oreille de Netari :
« Je vous ai déjà proposé de rester avec nous, si cela ne vous suffit pas je me pose des questions, et je ne la laisserais pas non plusse faire manipuler par un inconnus, elle est trop naïve et pur pour comprendre tout. Et je ne laisserais personne lui faire de mal ! », il se tourna vers Arina,

Quand elle comprit qu’il ne mangeait que les enfants non sage elle le regarda surprise, *Les enfants pas sage auraient un gout différent ??? *, et quand il termina,

« Je vous montre quand vous voulez.», l’un des hommes à table regardait Stelliot avec un regard noir, il s’agissait de Jack un apprenti druide, il se leva et alla voir Netari,

« Netari ! (il parla juste assez fort pour que lui Stelliot et Netari entende) Je ne crois pas que cet homme soit digne de confiance ! (Stelliot leva les yeux au ciel) Même si je ne comprends pas trop, il n’a pas un travail que mettrait en sécurité une enfant. », Stelliot s’avancea devant lui,

« Le druide Erkass-Noïs a compris lui au moins qu’il ne fallait pas s’occuper des affaire des autres, surtout quand il ne savait rien, au risque d’aggraver le choix voir pire, se n’est pas une menace, mais je te conseille d’arrêter de me gonfler toi, si tu ne comprends pas c’est ton problème se que tu penses de moi je m’en balance, mais ne viens pas te mêler de mes affaires ! C’est compris ? »

« Netari est un ami, et s’il tient à cet enfant je ne laisserais pas un assassin tel que vous vous en occuper, en vacances ou pas ! », Stelliot le regardait du style DEGAGE et vite ! ,mais il réfléchissait, que pouvait-il bien faire dans cette situation ?!?

« Jack, dégage, maintenant Netari est informé l’on a plus besoin de toi, et pour info, si je tenais à m’en emparé pour des raisons personnelles, alors je l’aurrais kidnapper, se n’est pas comme si c’est hors de porter, hors je fais des efforts, pour que Arina puisse toujours voir Netari,et pour que chacun tienne sa promesse, s’il n’a pas confiance, il n’a qu’a dormir ici avec nous, mais pour info si tu crois un instant que je pourrais faire du mal à un enfant, surtout comme elle, alors là c’est une insulta ! », il regardait Jack avec colère,

« Je…je ne …voulais pas non plus dire cela… »,

« Alors tais-toi au lieu de dire des idioties comme à ton habitude !!! », Jack sembla s’énerver et parti, n’écoutant que son envie de partir.
Arina s’était retourné vers eux,

« Heu… », elle ne semblait pas tout comprendre

De plus en plus indécis, Netari se demandait vraiment ce qu’il devait faire. Il réfléchissait très vite, et faisait se recouper tous les éléments dans son esprit. Jack était un brave petit gars, il n’aurait jamais dit ça pour rien, mais il avait aussi bien pu être mal informé. Il était déchiré entre un désir d’écarter cette menace, cet homme capable de tout et n’importe quoi, et une volonté de lui permettre de respecter sa promesse, en un cruel dilemme sans solution. Il implora en silence l’aide de la déesse de mystères, protectrice de la cité, pour trouver une porte de sortie à ce labyrinthe. Il retourna à nouveau les informations dans sa tête, le nom qu’avait donné Jack lui rappelait quelque chose mais quoi ? Il cependant fallait trouver une solution rapidement, il se renseignerait sur Erkass-Noïs plus tard. Il se tourna vers Stelliot et dit :

« Bon écoutez, nous ne parviendrons pas à une solution si nous continuons comme ça, mais je pense que l’idée de rester ensemble jusqu'à l’arrivée de ce Hihana mais je vous préviens ! Je ne quitterai pas Arina d’une semelle. »

IL manquait cependant de conviction en disant cela, et se disait qu’il comprenait désormais les gens qui, ne sachant plus que faire, se débarrassaient de leurs obstacles par le sang. Il aurait tellement été plus facile qu’il n’ai jamais été là, et c’était encore possible qu’il disparaisse de la ville, aussi mystérieusement qu’il y est apparu. Apparemment, personne ne le pleurerait. Netari frissonna à cette idée. Jamais il ne ferait une chose pareille, il était même incapable de tuer le pire des criminels. La mort n’était pas du tout son truc.

Puis il se ravisa soudain, comme s’il venait d’être frappé par une lumière divine. Depuis le début, son adversaire avait présenté les choses comme si Arina devrait partir, mais il n’en était rien. Comme touché par une grâce céleste, il s’exclama :

« Non, ce débat n’a de toute façon pas lieu d’être, car Arina a une nouvelle vie ici désormais. Elle est mon amie, une future danseuse de cette taverne, dit-il en jetant un regard au patron de celle-ci, cherchant un soutien.

Tout à fait, elle a sa place ici lui répondit ce dernier, confiant en son jeune ami.

Elle sera bientôt une amie de plein d’autres personnes à travers la cité, elle rencontrera beaucoup de monde, et tout le monde l’appréciera pour sa bonne humeur, son énergie et son sourire. Si qui que ce soit désire la voir, il devra venir chez elle, qui se trouve être ma chambre en l’occurrence pour l’instant, car c’est ici sa place désormais. N’est-ce pas Arina ? »

Stelliot semblait embêté, il ne s’attendait pas à cela, quand à Arina elle semblait surprise, Stelliot soupira, et se tourna vers l’enfant,

« Je ne suis pas sur que Hihana soit très heureux d’apprendre la nouvelle mais bon, Arina j’irais annoncer moi-même à Hihana que chez toi c’est ici, après tout je suis sur qu’il comprendra. Il ne t’en voudra pas. », il commença à partir quand Arina l’attrapa soudainement par le bras,

« Non… je veux revoir Hihana, et puis comme il vient pas tout de suite je peux travailler ici en attendant… mais je ne veux pas qu’il sente que je l’abandonne, je ne veux pas qu’il reparte un jour sans moi, je ne veux plus qu’il me laisse… (ses yeux devenait bleu turquoise), je veux qu’il revienne me chercher comme il m’avait promit, mais en attendant je voudrais rester ici pour travailler, sa ne me dérange pas que vous restiez avec moi, mais j’aimerais que Netari soit parfois avec moi. Etant donné Netari est aussi beau que le soleil et vous que la lune, alors Netari pourra s’occuper de moi le jour et vous la nuit, enfin quand je ne travaillerais pas, mais chacun de vous pourra venir me voir quand il veut. » Elle sourit.
Stelliot regarda Netari, puis l’enfant,

"Soit étant donné que votre Netari semble possessif, je suppose ne pas pouvoir espérer mieux, alors c’est d’accord », il tandis la main vers Netari.
Arina qui lâcha Stelliot et qui les regardait tout deux.

Ce n’était évidemment pas si simple… il n’y aura pas de vainqueur à ce bras de fer, se dit Netari, voilà une dimension nouvelle qui s’ajoute à ma vie. Je n’avais pas forcément prévu ça, mais bon… Voyons ce qui va se passer. En tout cas, voilà une journée qui commence sur les chapeaux de roue, elle promettait d’être mouvementée.

Enfin bon, la messe était dite, il allait devoir être des plus vigilants s’il voulait éviter à Arina de retomber dans cette existence malsaine qui avait été apparemment la sienne jusque là. Car tel était l’enjeu : il se sentait emplit d’un nouveau devoir, celui de protéger cette petite fille, de lui donner le bonheur que son tuteur avait été incapable de lui donner. L’intervention de Jack le faisait encore plus douter de ce Stelliot, mais les personnes ont plusieurs facettes. Il aurait pu passer pour un meurtrier aux yeux d’un éventuel agresseur de Danae, il serait capable de tuer quelqu’un qui s’en prendrai à elle, ce qui ne faisait pas de lui un assassin pour autant. La partie s’annonçait serrée.

Il reprit son calme, réfléchit un instant à la façon dont il allait concéder le match nul, il fallait être beau joueur. Il prit la décision de réduire le fossé qui le séparait de son antagoniste, c’était le mieux pour Arina :

« Soit, je marche. Je ferai visiter la ville à Arina et lui ferai passer du bon temps pendant la journée, et elle passera la nuit auprès de vous. Il soupira à mesure que la situation se détendait. Si vous y tenez, messire Stelliot, je pourrai également vous faire profiter de la visite, car il y a bien des choses à voir ici. Il est vrai que je travaille également, en tant qu’étudiant et que professeur, ce que je ferai pendant qu’Arina rempli son devoir ici. Et puis, tu pourras peut-être assister à un de mes cours, qui sait, dit-il en se tournant vers la petite fille. Je te présenterai ma jeune élève, elle a l’air très sympa. »

Le tavernier, content de la tournure que prenaient les évènements sans réellement mesurer l’étendu des enjeux. « Arina logera ici, il n’y a aucun problème. Elle pourra servir un petit peu le matin, déjeuner avec Netari et passer l’après-midi avec lui, puis elle dansera pendant une partie de la soirée, dînera avec Messire Stelliot et ira se coucher –pas trop tard étant donné son âge. Cela vous vas-t-il ? »

Netari approuva de la tête, rassuré de savoir qu’elle pourrait habiter ici. Son visage reprenait peu à peu la lumière sereine qui l’éclairait habituellement.

Arina semblait satisfaite elle se tourna alors vers son nouveau patron,

« Merci beaucoup sama, je ne vais pas vous décevoir. », il sortait d’elle une véritable énergie, elle lui prit la main en le tirant vers les cuisines,

« Montrez-moi ! Montrez-moi donc ! »,
De son coté Stelliot regarda vers Netari,

« Voila un bon choix de fait, et ne vous en faite guerre cher Netari je veillerais sur elle très bien, comme si elle était ma vie. », il lui sourit amusé,

« Et si nous prenions une boisson et parlions de se qui a à visiter, ainsi nous pourrons peut-être mieux nous entendre. », dit Stelliot tout en s’assaillant, l’air très amical, comme si ils étaient bon amis.

*Avec cela tout se passera bien, je n’ai pas à m’inquiéter, avec cela je vais me rapprocher de la petite et tout plaira à Hihana, d’ailleurs je me demande se qu’il faisait dans le coin, à mon avis il doit surveiller de près, bon je pense que tout se passera bien. Et puis cela me permettra de passer du bon temps, après tout c’est ma ville natale, c’est juste que rare sont ceux qui s’en souviennent…étant donné que mes parents ne vivaient plus ici et que j’ai changé je ne suis plus le même, et cela remonte à si longtemps… *

"Donc, parle moi donc de toi Netari, j'aimerais en savoir plus à ton sujet à part que tu es un chevalier servant."