Home sweet Home

-Pom pom pom...

Un être velu, massif qui plus est, traversait gaiement une ruelle mal éclairée. S'arrêta derrière une poubelle vomissant détritus et autre choses... indéfinissables.

-Gné?

Un ''truc'' attirait son attention. Y plongea une main burinée.

-Bof.

Laissa le ''truc'' choir sur le sol. Continua sa route. Plutôt sa ruelle d'ailleurs. LA ruelle. Zut.

-Quiiiiiii veut du poisson frais? Toute fraîche ma poiscaille! Et bien oui, c'est le quartier des poissoniers.

-Mmm. Moi. C'est quoi comme poisson? Le Maraudeur venait d'aligner quatre mots. Un record. Non pas qu'il ne soit pas instruit, juste qu'il ne ressent pas le besoin de communiquer avec les autres. Il se suffit comme interlocuteur généralement, mais là, c'était un cas de force majeur.

-De la sole mon bon ami. Le poissonier leva ensuite les yeux. Euh monsieur. ... ... ... 10 pièces.

Le dénommé Norvan tira de sa poche les piécettes demandées, les claqua sur la table du poissonier et embarqua son poisson.

-Ya rien de meilleur qu'le poisson. Frais en plus. Il retourna dans sa chère ruelle. On peut remarquer, pour peu que l'on lève les yeux du sol, qu'un panneau ''Home sweet Home'' orne les deux accès de la pitite cour intérieure. Assis entre deux poubelles, Norva, jette un regard alentours. Personne. Il se lève, son poisson dans une main, sa heche dans l'autre, et ouvre une porte dérobée. La referme en douceur. Quelques pas, le voilà devant la marmite. Un de ses trophées que cette marmite. Une heure plus tard, Norvan déguste son poisson, son haume sur une chaise zieutant la rue. Aujourd'hui, pas de carnage. C'est samedi après tout.

Ceres marchait tranquillement dans la rue munie d’un sac en bandoulière rouge foncé avec le symbole du feu en dorée.
*pourquoi ne pas se faire un peu de poisson se soir… pour fêter cela*
Elle regardait les différents poissons, puis voyant de la saule elle regarda le vendeur,

« Combien pour se poisson ? »

« Dix pièce ma mselle. »

« Pourquoi pas… mettez m’en deux je vous pris », elle sortit de sa bourse la somme prévus, elle rangea la bourse,

« Et voila ma mselle », elle récupéra le poisson,

« Merci bien et bonne journée. »

« Merci, vous aussi », elle se remit a marcher, c’est là qu’elle aperçue Norvan, elle le regarda tout en marchand, elle lui sourit agréablement,

« Bon appétit messire.», sa voix n’était pas ironique, plutôt agréable et sincère, sa voix douce et son allure lui donnaient un air fragile.

Voyant que celui-ci se régaler de son poisson avec autant de "passion", elle regarda un peu son sac,
*Décidement il semble aimer le poisson, hmm d'ailleurs je crois que j'en ai pris un peu de trop, et puis je n'ai personne aujourd'hui.* elle sortit un des poissons emballés, elle se baissa,

« De toute façon je n'ai personne chez moi se soir, je n'aurais jamais mangé autant à moi seule. Autant qu’il soit mangé avec amour que jeté. Puissiez-vous vous régaler messire. Bonne journée. », Elle posa délicatement le poisson dans la main, en retirant sa main, se fut comme une caresse, elle se releva tranquillement et après un hochement de la tête, elle reprit sa route.

*Bon je dois me dépécher d'aller manger, aujourd'hui l'école est fermé, mais quelqu'un peu passer pour se renseigner ou s'inscrire. Vite! Vite ! Vite!*
Sur le sac en papier où se trouve le poisson, une petite carte avec son avec la localisation de son école avec un schéma de la ville pour s’y rendre s’y trouve. Il y est écrit :
« Ecole gratuite, ouverte à tous », avec les horaires et le nom du professeur : « Ceres Aasternian ».

Par la suite Ceres continua sa balade avant de rentrer chez elle.




->Partie nord de la ville : Couronne nord : Autres lieux : Installation en cour.

Ouf. Le choc était rude. Le poisson n'était pas si frais que ça.

Ptain de... bougnasse...

Par contre, la demoiselle avait la fraîcheur de la jeunesse.

"Messire" qu'elle avait dit. Limite choqué, Norvan regarda le papier laissé par l'inconnue.

"Ceres Aasternian " Professeur de quoi? Je m'en fiche en fait.

Durant un temps incertain, le chevelu guerrier médita sur le fait qu'un nom assorti d'une adresse pouvait constituer une invitation à venir.

Il réfléchit... encore un peu... et pouf, l'idée. Il était temps de retrouver ses racines.

Devant son miroir fêlé il se regarda. Dans le temps, on pouvait dire qu'il était coiffé. Les rudeurs de la vie dans la nature l'avait changé en homme fort, certes, mais aussi en espèce de sauvage oursiforme mal léché. Ses cheveux en pagaille ressemblaient à un tas de foin, l'odeur en moins, ou presque. Durant trois heures, il se lava les cheveux et les coiffa comme le font les hommes de son village natal, loin, très loin. Pris une poubelle dans la rue, la nettoya à la brosse métallique et la travailla jusqu'à ce qu'elle semble une baignoire, qu'il remplit d'eau brûlante. Un bon bain. Même après le bain, sa peau restait noire. Un signe de ses origines lointaines. Se promener torse nu était inconvenant en ville. Il reprenait conscience de tout cela peu à peu, l'attention de la jeune femme l'ayant ''réveillé''. Il sortit sa vieille veste verte et son noir pantalon, ses rangers aux semelles dures, s'en vêtu et leur souriait comme à un ami retrouvé. Il commençait à avoir fière allure avec ses dreadlocks.

Il était temps d'aller à la rencontre de la demoiselle. Salua une vieille dame, repéra un restaurant en passant. Non pas qu'il avait des projets, mais bon... des fois que...

Il s'arrêta devant l'édifice.