Petit séjour... imprévu ?

La chambre de Netari était plutôt simple, les décorations manquaient cruellement. N’étant pas un artiste ni un amateur de ce qui se regarde, il n’avait jamais vraiment compris cet intérêt pour les choses immobiles. Il posa aussi délicatement que possible la jeune fille sur son lit, tandis que la lente et faible respiration de celle-ci emplissait le silence de la pièce. Il jeta alors un regard circulaire dans la chambre, puis rangea grossièrement les affaires qui y trainaient. Il se mit alors à écrire un petit mot à l’attention de la belle inconnue, en espérant qu’il aurait le temps de l’expliquer à Danae avant qu’elle le découvre d’elle-même… La courte lettre disait ceci :

« Chère inconnue, n’ayez crainte, vous êtes ici en sécurité. Pour être exact, vous êtes dans la chambre d’un druide de la Confrérie, dans l’une des tours Sud de l’Académie de magie. J’ai mit à votre disposition de quoi vous restaurer sur le bureau, vous pouvez vous servir tant que vous le désirez. Si vous me cherchez, je serai sûrement en train de m’entraîner avec les autres gardemages sur le terrain d’entraînement. Amicalement, Netari Torunae. »

Il s’empressa alors d’aller chercher les victuailles dont il avait parlé et de les mettre sur son bureau, disposa la lettre bien en vue près du lit et sortit doucement, murmurant un tendre « A bientôt » avant de fermer la porte.

Arina se tourna sur le coté, elle ouvra les yeux, puis elle sembla réfléchir quelques instants, peut de temps après elle toucha sa jambe gauche, s’assit sur le bord du lit, elle regarda autour d’elle, son regard se pausa sur le petit mot laissé par le jeune homme, elle semblait assez étonné, et elle souriait, elle se leva avec difficulté, et elle se déplaça vers la fenêtre emmenant une chaise qu’elle pausa devant. Ses jambes tremblaient toujours un peu, la fillette monta alors sur la chaise afin d’ouvrir la fenêtre, elle regarda quelque peu par celle-ci, puis elle remit la chaise à sa place, elle mit trois pas de distance entre elle et la fenêtre, elle semblait pensive et souriait, elle fit alors un gest élégant ressemblant à une inclinaison.
Soudain un faucon passa par la fenêtre avec une élégance digne d’un roi, il était grand ( il doit faire ¾ de la taille de l’enfant), marron aux ailes splendides dont les pointes sont de couleur argenté, en l’une de ses serres se trouvait le poignard de l’enfant, mais sans son étui, il se pausa sur le planché et s’inclina devant l’enfant.
Arina prit le poignard, alla le pauser sur le lit après l’avoir regardé et se précipita vers le faucon afin de l’enlacer, après quelques secondes, le faucon se redressa levant la tête, l’enfant s’éloigna de quelques pas,( silence complet), puis en un rien de temps le faucon s’envole par la fenetre laissant échapper son cri d’aigle, l’enfant le regardant partir puis au moment de se précipiter vers la fenetre, elle trébucha et tomba sur le ventre, elle prit appuis sur ses coudes,
"Ta ! Ta ! Ta ! Ta !!!!" C’était comme se qui semblait être un « aie », elle le disait d’une voix comme amusé de la situation, elle ne semblait pas malade, au pire juste un peu fatigué, et pour se qui est du grand faucon, on pouvait voir au loin un reflet argent qui disparaissait petit à petit.
Malgré que l’enfant avait l’air guérit elle ne l’était pas du tout, il suffirait de toucher son front pour se brûler, et voir que les apparence sont trompeuses.

Ta ! Ta ! Ta ! Ta !!! Sa fait mal ! Enfin bon, tout cela pour une alerte incertaine si cela se trouve il n’y a personne, décidément Dermott tes yeux sont plus efficaces que ton sens auditif.
Enfin cela n’empêche… J AI MAL AU VENTRE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Stelliot marchait tranquillement les mains dans les poches, l’air observateur, avec un petit sourire, il leva alors la tête pour contempler la « fameuse tour Sud »,
« Ouai…Quand ils parlent de tour, c’est pas pour rire… », il regardait la tour et le ciel, l’air amusé,
C’est alors qu’il vu une sorte d’oiseau entrer dans le bâtiment, il semblait avoir une couleur argenté,
Stelliot se dirigea alors d’un pas de course dans le bâtiment, une fois à l’intérieur il passa entre les personne si discrètement et silencieusement qu’il ne se fit qu’a peine remarquer, il était tel une ombre, il s’arrêta alors à un étage, (je suis certain que c’est à cet étage…)( les lieux doivent servir de chambres d’hôtes où quelques chose comme cela), il ne bougea plus, écouta s’il entendait un bruit (rien), il fit à peine un pas qu’il entendit de l’autre coté de l’une des portes un cris, il se mit devant la porte et il entrouvrit la porte avec douceur sans faire le moindre bruit, quand il regarda il vu une jeune fille tomber à terre sur le ventre, elle était assez mignonne, et son espèce de « aie » le fit sourire, la jeune fille avait les cheveux d’un marron de couleur cendre, de jolies fleurs qui les attaché, et elle était vêtus d’une robe tout se qui a de plus neutre, puis alors que Stelliot était concentré sur la jeune fille, il se tendu, il ferma la porte avec autant de douceur qu’il ne l’eu ouverte, et il commença à se retourner assez lentement, comme si il s’attendez à se que quelque chose ou quelqu’un soit derrière lui, un sourire aux lèvres, les yeux montrant un certain sérieux.

La jeune fille est très amusante, elle semble fort maladroite, je me demande quel est le lien entre elle et cet animal…
Quoi qu’il en soit pour le moment quelques chose d’autre me tracasse, mon 6em sens vient de me signaler que je n’ai pas étais assez sur mes gardes, et que quelque chose derrière moi m’attend, sa ne semble pas bon du tout.
Dans quoi je me suis encor …

Cet après-midi avait été éreintant… Damoria avait enfin accepté de lui donner à nouveau des cours, et elle avait décrété avec un sourire narquois que puisqu’il essayait de repousser ses limites, elle l’aiderait du mieux qu’elle le pouvait. Résultat, il avait été astreint à un entraînement intensif mis en place par son professeur qui consistait à utiliser la magie du vent contre elle-même, de tenter de lui prendre le contrôle de l’air environnant. Cette lutte, vouée bien entendu à l’échec, s’était prolongée toute la journée. Il avait un nombre incalculable de fois essayé de rendre son harmonie avec le vent plus forte que celle de son maître, mais il n’y était jamais parvenu. Et à chaque fois, le contrecoup était vraiment désagréable : perdre un duel mental pour le contrôle de la magie provoquait de violentes et brèves douleurs à la tête, et la sienne lui faisait un mal de chien.

En rentrant, il était passé chez Danae, qui lui avait redonné le sourire et la bonne humeur. Leur entretien avait été bref, mais extrêmement agréable, et il marchait maintenant vers l’Académie, d’un pas plein d’entrain, un sourire béat reliant ses deux oreilles. Saluant les différentes connaissances qu’il croisait, à savoir un commerçant, une patrouille de deux gardemages, un druide de la bibliothèque et des gamins des rues dont il jouait avec les grands frères quelques années plus tôt, il atteint la partie Sud de l’Académie, jeta un bref regard aux trois tours accolées où dormaient une grande partie de la Confrérie. Il avait pourtant demandé à l’un de ses ami de rester devant la porte pour le prévenir si la jeune fille était sortit ou pas. De toute évidence, Saldenar n’en avait pas tenu compte… D’un pas rapide et enjoué, il pénétra dans le gigantesque dortoir des druides et commença à monter les escaliers d’un pas conquérant.

Il se posait une foule de questions : tout d’abord, qui était cette personne, cette jeune fille qu’il avait accueillie ? D’où venait-elle ? Pourquoi venait-elle seule à Saïsha ? Il n’avait pas réfléchi, et l’avait directement laissé logé dans sa propre chambre. Il s’était demandé s’il pouvait lui faire confiance, mais après réflexion, il s’était rendu compte qu’elle lui inspirait totalement confiance, et il avait le sentiment qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Confiant, il arriva à son étage et arbora un sourire radieux, prêt à la revoir, mais s’arrêta soudain. Un homme venait de refermer la porte et se retournait vers lui. Quel abruti il avait été de laisser la porte ouverte ! Il avait préféré agir ainsi pour que la jeune fille puisse sortir à sa guise, mais il n’avait jamais pensé que quelqu’un s’introduirait dans sa chambre ! Il était nettement plus grand que Netari, assez beau, mais surtout sombre, au regard de ses vêtements et de son visage. Analysant immédiatement la situation, Netari jeta un rapide coup d’œil circulaire avant de s’adresser à l’inconnu sur un ton qu’il voulait diplomatique mais qui ressemblait plus à une menace :

« Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? »

Un jeune homme se trouvait face à lui, Stelliot l’observa sous toutes les coutures en un instant, il était roux, des yeux marrons, une taille plutôt moyenne, des vêtements assez banals, une boucle d’oreille qu’il perçut avec chance, semblait assez jeune, et semblait…assez mécontent de le voir ici à espionner… Au départ Stelliot envisagea que se pourrait être son frère, mais ils semblaient assez différents tout deux, il préféra garder son jugement physique de coté, le ton sur lequel avait parlé cet inconnus était trop agressif pour ne pas avoir de lien avec la gamine,
« Pardonnez mon intrusion, je me suis égaré et j’ai crus entendre un bruit, mais j’ai du me tromper. » Stelliot souriait aimablement, le coude en hauteur, sa mains gauche derrière sa tête qui semblait frotter sa tête, il semblait presque rire de la situation, puis il regarda droit dans les yeux la personne en face de lui, se décala sur le coté et fit signe de son autre main, qu’il lui laissait le chemin libre pour entrer, puis son regard prit l’air plus sérieux, son sourire était légèrement en coin, il semblait attendre quelque chose, quoi qu’il en soit il semblait plus calme, presque tel une statuette, puis il ajouta,
« Je crois que votre petite sœur se soit fait mal, quand je l’ai vus elle était par terre, peut être que vous devriez aller voir », cela ressemblait plus à un sous-entendus qu’a autre chose malgré qu’il ne disait qu’une constatation,
Il se remit droit regardant l’inconnus droit dans les yeux, il y avait un étrange vent qui caressait les cheveux de Stelliot, se qui lui donnait come un style, cependant le regard de Stelliot était froid,
Il ne sut le pourquoi mais il avait envie de le tester, se jeune homme semblait rien qu’en sa voix qu’il allait lui plaire, étrangement, celui-ci l’intrigué…

Humm…Voila que mon 6em sens ne c’est pas trompé, mais, qui est cette personne, je ne sais pas pourquoi mais je sens que j’ai trouvé une nouvelle occupation, voyons voir se qu'il sait et se qu'il a à me dévoiler.

Il se radoucit du mieux qu’il le pu. Il ne connaissait pas cet homme et ne devait pas lui aboyer dessus ainsi. Apparemment son intrusion partait d’une bonne intention, mais disait-il la vérité. Néanmoins, il était tout à fait impossible de lire sur son visage, et le petit sourire qu’il avait affiché quand il lui avait laissé le passage laissait Netari mal à l’aise. Son attitude semblait emplie de défi : son regard était troublant, il avait l’impression que si l’inconnu le fixait droit dans les yeux, il pourrait lire ses pensées, percer son esprit à jour. Mais Netari en avait vu d’autres, le regard noir de Damoria et cette sensation d’un coup de marteau glacé étaient bien plus difficile à affronter que les yeux froids de l’homme aux cheveux sombres et ce sentiment d’être soudain transparent.

Prenant sa volonté à deux mains, il soutint son regard, pour ne pas perdre la face dans ce duel improvisé, mais surtout parce qu’il redoutait que l’inconnu l’attaque quand il serait près de lui. Sur ses gardes, il commença à rassembler en lui la magie, mais se rendit vite compte que ses réserves étaient complètement épuisées et que son état lui interdisait la pratique de la magie : pas moyen de rentrer en contact avec l’air sans risque d’évanouissement. Cependant, il était un spécialiste en combat à mains nues et pouvait se défendre mieux que pas mal de guerriers. En outre, son style de combat totalement imprévisible lui donnerait une chance contre un adversaire seul.

Netari s’approcha lentement, prudent et prêt à réagir, alors que ses pas résonnaient dans le silence de la titanesque tour de pierre. L’inconnu paraissait calme, serein, comme si il s‘amusait de la situation, ce qui pouvait signifier plusieurs choses : soit il était parfaitement sur de ses capacités, soit il n’était pas seul, soit il était sûr de ne pas risquer le combat, ou soit il était tout simplement fou. Netari, parvenu à la hauteur de la porte, à un mètre et demi environ de son interlocuteur, gardant toujours les yeux sur lui, le gratifia d’un « Merci » qui sortit à travers ses dents serrées. Il commença à rentrer dans la chambre à reculons.

Stelliot était sur de lui, et il s'amusez intérieurement de la situation, il sentait l'adrénaline en lui, après tout on ne sait jamais sur qui l'on peut tomber..Après l’avoir remercié ( d'une façon certe peu amical mais non agressif ) l'inconnu commençait à entrer dans la chambre à reculons,Il semblait tout bonnement ne pas lui faire confiance et il soutenait le regard de Stelliot, qui d'ailleur ne le perdait pas du regard, c’est alors qu’il pu apercevoir au delà de la porte la petit fille qui c’était redressait, elle venait de s'asseoir par terre, elle regardait son "frere" quand elle le vu elle sembla légèrement rougir et l'observer surtout regarder ses cheveux,puis elle regarda Stelliot, Stelliot voyant l’enfant reprit son sourire et son regard de charmeur, à la seconde d’après il se stoppa en son élan, les yeux de la jeune fille était étrange, ils regroupaient différents bleu…il avait déjà vu cela… cette enfant ne lui était pas inconnu… Le visage de Stelliot lors de cette seconde fut comme celle s’il voyait pour la première fois un ange, et la seconde d’après il était à nouveau avec son sourire charmeur avec un regard bien plus chaleureux,
« Bonjour petite, tu ne t’es fait pas trop mal j’espère. »
L’enfant regardait Stelliot souriante,
« Heu…non...oui...mais… »elle semblait hésiter,
« Merci de vous inquietter, mais je vais bien » elle sourit d’une tel façon qu’elle en était très agréable à regarder, le regard de l’enfant était envoutant, si envoûtant que Stelliot plongea complètement dedans, il était sous le charme, il eu du mal à reprendre conscience, puis il regarda à nouveau l’inconnus,
« Me permettez-vous de vérifier si elle va bien ? »

Le jeune homme est très méfiant et il a soutenu mon regard (se qui est rare), il n’est pas comme toutes les personnes que j’ai déjà vu, (cependant il ressemble au jeune garçon examinateur que j’ai pu croiser à la taverne de la boite à musique), il m’intrigue énormément, et cette enfant… elle est tellement… étrange et… envoutante que j’ai du mal à rester concentrer, Ces deux personnes semblent être différentes physiquement, mais tout deux ont l’air spécial…
Je suis impatient de voir se qu’ils ont à cacher… Argh ! Je suis en vacances ! je suis pas là pour bosser ! Enfin bon je verrai bien par moi-même, après tout il n’y a pas de mal à s’intéresser aux autres et à se faire des contacts. Quoi qu’il en soit, je dois trouver un moyen de m’intégrer à eux.

Exclamation

[Avec la permition et la demande de Arina qui n'a pas accé à internet ce soir][Dsl je sais que c'est peu]

Bon, il avait décidé de s’accrocher. Pour des raisons que Netari ne saisissait pas, cet inconnu auréolé de mystère voulais absolument approcher la jeune fille. C’était naturel de s’inquiéter pour cette personne qui paraissait fragile, mais là il s’acharnait. Il ne pouvait pas la connaître, il l’avait tout d’abord prise pour sa sœur, ce que n’importe qui la connaissant aurait pu réfuter. A moins qu’il ne l’ai fait exprès, en ce cas il est vraiment retord. Mais c’était possible se dit Netari, il ne le connaissait pas mais cet individu semblait malin et réfléchi, le genre d’homme qui parvient d’une façon ou d’une autre à son objectif, tôt ou tard, et il n’avait pas envie de se frotter à lui. Pas maintenant en tout cas. Légèrement agacé, le visage fermé, il était convaincu que cette personne voulait du mal à la petite. Mais quelque chose l’intrigua. L’expression de son visage avait changé l’espace d’un instant : soit l’inconnu était parfaitement lunatique, soit il venait de se rendre compte de quelque chose. Quoi qu’il en soit, ce dernier s’était montré trop sûr de lui et Netari ne parvenait pas à diminuer ses soupçons, il ne pouvait pas lui livrer la jeune fille.

Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui pour voir où en était la jeune fille. les joues quelques peu empourprées et son sourire plein de chaleur ne laissait pas douter de son état. le dernier problème était cet homme. Après avoir eu la réponse à sa question, il resta un instant dans les nuages : ses yeux s’agrandirent légèrement et ses traits se détendirent imperceptiblement alors qu’il fixait la jeune fille derrière. Il donnait cette impression d’avoir été frappé d’un sortilège redoutable, et en perdit une seconde son apparence malsaine, mais cela n’atteint pas la vigilance de Netari. Sans le quitter des yeux, il sortit les clefs de sa poche. Alors qu’il commençait à fermer la porte, il lui dit d’un ton très calme, posé, diplomatique :

« Ecoutez, puisqu’elle vous dit qu’elle va bien, vous n’avez pas de soucis à vous faire. Maintenant, si vous voulez bien nous laisser… »

Stelliot était devant la porte déjà refermé, il faut avouer qu’il se sentait frustré, bien qu’il sente sa curiosité grandir. Il se dirigea vers l’escalier en chuchotant ses pensées,
« La jeune fille est très intrigante et le jeune garçon assez gênant et frustrant, cependant il faut avouer que je n’ai même pas eu leur nom, peut importe je verrais bien par la suite se qui se passera, après tout j’ai tout mon temps, et je suis certain que je vais m’amuser. »
Autant rentrer à l’auberge, je ne suis pas d’humeur à espionner aujourd’hui, et je verrais Risa plus tard, autant réfléchir à une autres façon de m’approcher d’eux.

-> Direction la taverne de la boite à musique

Arina se mit debout, elle regardait la personne fermer la porte, elle ne savait pas vraiment quoi penser de voir la personne fermer la porte ainsi et le fait qu’elle se retrouve seule avec lui, il paraissait étrange, enfin il l’avait aidé, c’est toujours cela.
Elle se tenait en face de lui, ses jambes tremblaient, mais après avoir à peine froncé les sourcils une seconde, ses jambes, ses bras, tout son corps semblaient normal, en réalité sa concentration l’aidait à se tenir et ne pas faire preuve de faiblesses,
Elle avait les yeux qui semblaient pétiller, son sourire fait ressentir de la joie, elle exprimait beaucoup de sympathie.
La jeune fille s’approcha de Netari, elle le regardait avec douceur, elle avança un peu,
« C’est…c’est bien vous qui m’avez porté la dernière fois n'est-ce-pas ? Quoi qu’il en soit, je tenais à vous remercier de vos efforts. », Il y eu un courant d’air qui caressa les cheveux et le visage de Arina, à se moment elle tourna le visage refermant légèrement les yeux, elle eu à se contact du vent comme une expression de tendresse, son visage n’était plus celui d’une enfant, presque celui d’une femme, elle se dirigea alors vers la fenêtre, monta sur la chaise et la ferma, quand elle en descendit elle rangea la chaise, ses déplacement étaient élégants, comme si elle dansait. Son visage redevenu celui d’une enfant,
« Je vous rassure je ne vous dérangerais pas plus longtemps, mais avant tout j’aimerais savoir comment vous remercier, après tout, je vous suis redevable. », elle souriait, elle n’avait certes pas le physique d’une femme mais elle en avait les paroles.
L’enfant regardait droit dans les yeux Netari, les bleus de ses yeux changèrent un cour instant, l’enfant failli tomber, elle sembla s’être affaiblit, puis elle regarda la nourriture posé non loin avant de s’asseoir sur le lit, il semblait clair qu’elle faisait des efforts pour avoir l’air en forme, et elle le faisait très bien, cependant son front brûlant la trahie, car des goutes de sueur commençaient à se former.

Je ne comprends pas très bien qui était l’homme aux yeux violets, il n’a pas l’air d’être très aimé du druide de la confrérie, quoi qu’il en soit je ne vais pas plus longtemps le déranger, de plus il faut vite que je trouve un travail pour me loger et me nourrir, mais avant je dois payer ma dette envers cette personne,
Arina le regardait droit dans les yeux, souriante, son regard exprimait comme de la confiance.
Derrière elle se trouvait son poignard sans son étui, il est magnifique, il semblerait que Arina est oublié sa présence.

« Vous n’avez pas à me remercier, assura Netari, d’un ton avenant. Je n’ai fait que mon boulot. C’est la tâche des druides que de protéger la cité et ses habitants. C’est, de toute façon, naturel d’aider une personne qui est dans le besoin.»

Le sourire de la jeune fille était vraiment chaleureux, avenant, mais il suffisait de la regarder attentivement pour comprendre qu’elle ne se sentait pas bien. Son teint, la sueur perlant sur son front étaient autant de facteurs qui indiquaient tels des voyants rouges qu’elle était malade. Cependant, elle cherchait apparemment à le dissimuler derrière un air joyeux et un sourire chaleureux. C’était très courageux, se disait-il, mais ridiculement inutile. Il aurait voulu faire quelque chose pour elle, mais si elle refusait d’admettre qu’elle ne se sentait pas bien… Il eu alors une petite idée. Il s’accroupit devant le jeune fille, leva les yeux vers les nombreux bleus que composaient les siens et pointa vers elle un index accusateur en lui parlant presque sur un ton de reproche.

« Cessez de penser aux autres voyons. Vous ne me dérangez pas, si c’était le cas vous ne seriez pas ici. Et puis, ne me mentez pas, ne VOUS mentez pas. Vous êtes malade, et ce n’est pas en affichant une fausse bonne humeur que vous allez guérir. Vous tenez vraiment à me remercier ? Et bien c’est très simple : laissez-vous aller. Mangez donc ce que je vous ai apporté, asseyez vous sur le lit et prenez un air renfrogné en bougonnant et en râlant que ça tombe toujours sur vous et qu’il n’y a plus de saison ! »

Il s’arrêta lorsqu’il remarqua que son ton montait. Il espérait que la petite touche d’humour suffirait à l'égayer un peu mais il redoutait la réaction de la jeune fille. Il priait pour qu’elle le prenne bien et qu’elle ne se vexe pas, car quand on est malade, il arrive que notre seuil de tolérance soit considérablement réduit et qu’on se mette à accepter de moins en moins de choses.

La jeune fille perdit son sourire, elle semblait étonnée, elle le regardait droit dans les yeux, on aura cru qu’elle était sur « pause », elle avait du mal à croire se qu’elle venait d’entendre, jamais elle n’avait eu quelqu’un qui lui demandait une tel chose.
Elle prit une pomme, se remit sur le lit pour s’assoir en tailleur dessus, elle fit signe à Nétari de s’assoir à coté d’elle, elle n'avait pas était choqué par le ton qu'il avait utilisé, elle en semblait même trouver cela normal, il est rare que quelqu'un monte le ton sur elle, mais cela arrivait autrefois quand c'était une personne importante qui exigé quelque chose d'elle.
« Suis-je obligée de me plaindre ? De toute façon ne m'en voulez pas... mais je reste juste le temps de manger un peu avant de vous laisser,hélas j'ai beaucoup à faire....», elle semblait avoir eu un regard de défi un instant, puis elle ferma les yeux et reprit son visage habituel, elle ne simulait plus qu'elle allait bien, mais elle se remit à sourire, elle semblait se détendre un peu, elle prit le poignard qui était derrière elle et elle le posa sur ses genoux, elle le serrait très fort de sa main gauche, comme pour essayer de calmer la douleur (l'autre lui servait à tenir la pomme).
« Au fait ! Je me nomme Arina, c’est un honneur de vous avoir rencontré jeune maître. », Elle avait l’air de s’amuser, elle croqua à pleines dents dans la pomme, elle n’en avait pas mangé depuis très longtemps, le jeune druide était très beau, bien qu’il était très différent de se qu’elle avait vu jusque là, se qui la fit réfléchir, elle mâcha un peux et après avoir finis son morceau,
« Mais au fait, de quel race êtes vous ? », elle semblait trouver que la question était tout se qui a de plus normal, comme si c’était naturel de pauser la question, bien qu’elle semblait en être légèrement gêné.

Les yeux de la jeune fille semblaient refléter comme l’image d’un océan regroupant mille et un bleus, à tel point que beaucoup pourraient avoir l’impression que l’on peut véritablement plonger à l’intérieur, il semblerait que les bleus les plus clairs est prient le plus de place depuis les derniers mots de Nétari, les yeux qu’elle possède ne reflète étrangement pas se qui se trouve devant, on croirait qu’il y a un autre monde au-delà de ses doux yeux. Son sourire semblait naturel, il était doux et tendre, tout son visage semblait détendus, elle semblait calme, sereine.

Il est...différent... TROP DIFFERENT !!!!

Sa petite tirade semblait avoir fait son effet. Et même si sa soudaineté avait surpris la jeune fille, elle ne fut en rien outrée par ses paroles. Netari ne pu retenir un soupir de soulagement lorsqu’il la vit s’allonger sur le lit et détendre les traits de son visage pour laisser apparaître son véritable état. Elle s’empara d’une pomme, choix judicieux pensa-t-il, car celles qu’il avait ramené ne venaient pas de n’importe où. Elles provenaient des vergers centaures et étaient acheminées dans des convois spéciaux préservées par magie, et bien que légèrement acide, elles étaient sucrée et assez juteuses, c’étaient vraiment ses fruits préférés. Oh, comme c’était mignon, elle a beau parler d’une voix mature, elle n’en reste pas à ses yeux une petite fille perdue… Netari lui répondit d’un ton avenant :

« Non, bien sûr, se plaindre n’est pas indispensable, mais si vous le désirez, vous pouvez râler, ça ne me pose pas de problème »

En effet, il côtoyait en permanence des gens qui se plaignaient de tout et de rien, comme par exemple les jumeaux du laboratoire, Sinot’Rem et Sinat’khor, qui passaient leur temps à râler contre le temps, la cuisine du réfectoire, les autres membres du labo, les commerçants, les gens en général… Bref, tout. Il était, à force, immunisé aux râleurs et en même temps heureux de trouver quelqu’un qui puisse se plaindre de quelque chose qui soit vraiment handicapant. Tiens, elle venait d’arriver à Saïsha et elle disait avoir beaucoup à faire ? C’était étrange… Bah, se dit-il, je ne connais rien de sa vie, comment pourrais-je émettre des hypothèses sur elle ? Allons, elle a l’air suffisamment mature pour se débrouiller toute seule, je n’ai pas à me faire du souci pour elle… Cependant, au fond de son esprit, une petite voix lui conseillait de ne pas la laisser courir à travers la ville seule. Il ne manquerait pas de le lui préciser par la suite et bien entendu de lui proposer son aide.

Il consentit à s’assoir à côté d’elle sur le bord du lit, lorsqu’elle se présenta. Arina ? Ce nom ne lui disait rien, d’où pouvait-il provenir ? Tiens, elle ne lui avait pas donné son nom de famille, cela voulait dire qu’elle ne lui faisait pas tant confiance que ça… Ou bien qu’elle préférait éviter de le dévoiler. Il est clair que si son nom était Men’Tari, elle ferait mieux de le dissimuler : Men’Tari est l’actuel général en chef des armées vampires, et même si ceux-ci étaient tolérés à Saïsha, il vaut mieux qu’ils ne s’en vantent pas trop, car nombre d’habitants comme les Narkans ou les centaures se feraient un honneur et un plaisir de dépecer un aristocrate vampire… Netari était convaincu que jamais aucune situation stable ne s’installera tant que de telles tensions persisteront, et il se désolait de voir perdurer les conflits. D’ailleurs, les tensions se renforcent de jours en jours, et ça ne l’étonnerait pas qu’une guerre éclate bientôt, au grand désespoir de toutes les populations innocentes. Ou peut-être n'en avait-elle pas, tout simplement. Oh mais, ça alors ! Elle l’avait appelé jeune maître ! Au son de ce titre, Netari se redressa imperceptiblement et ses yeux s’agrandirent légèrement. Eh ben… C’était la première fois de sa vie qu’on l’appelait ainsi, et cette interpellation le gonfla de fierté.

« Enchanté chère Arina. Je me nomme Netari Torunae, et je suis druide dans cette ville. Cela dit, je ne suis point encore maître, c’est trop d’honneur que vous me faites. »

Ah, elle reprenait des couleurs ! Croquer une pomme était vraiment revigorant, surtout pour Netari. Elle donnait l’impression de s’amuser, mais enfin d’une manière naturelle. Il faut avouer que c’était beau à voir, comme on dit : « Le bonheur est contagieux ». Ainsi, il ne pu s’empêcher de sourire chaleureusement à la vue de cette jeune fille qui se rétablissait. Soudain, il fut coupé dans son élan lorsqu’elle lui demanda de quelle race il était. La question le surpris tellement qu’il eu une seconde de blocage, puis il éclata de rire. Un rire clair, franc, qui envahit la chambre comme le chant des oiseaux envahit la campagne au petit matin. Il se força à s’arrêter et, essuyant une larme au coin de son œil, il répondit d’un air amusé :

« Je suis un humain ! Pourquoi ? N’en ais-je pas l’allure ? »

Sa question exprimait tout son étonnement, car il n’y avait rien ni personne à Saïsha qui puisse se confondre avec un humain. Les vampires comme les autres nécromants sont très pâles, et les vampires ont des crocs (même si il est vrai qu’un vampire peut se dissimuler assez pour quelqu’un qui n’en a jamais vu, ce n’était pas le cas de Netari, qui avait déjà croisé un cortège diplomatique de la Main Noire arrivant dans la ville. Ils étaient repoussant, c’est vrai. Ils dégageaient une aura malsaine désagréable et assez effrayante. Mais ce n’était toujours pas une raison d’aller les chercher chez eux, là où ils ne font de mal à personne, pour essayer de les exterminer ! Pour les centaures, n’en parlons pas, il faudrait être aveugle et sourd pour se tromper entre un homme et un centaure. Il posait donc ainsi une vrai question.

Arina fut surprise de le voir rire, c’était un son qu’elle n’avait pas entendu depuis très longtemps, le jeune homme avait un nom assez sympathique, on pourrait croire le nom d’une mélodie Netari Torunae, il montrait ses sentiments et sensation avec tant de gentillesse qu’elle en fut touché, cependant il avait beau dire qu’il ne mérite pas le titre de jeune maitre, il semblait avoir apprécié se titre, Arina décida que se titre lui serait accordé de sa par.
Cependant…Il disait être humain, Arina rougie un peu à l’effet de la question qui suivit, elle ignorait qu’un humain pouvait être beau, tout les vampires lui avaient dit qu’il n’existait aucun humain qui pouvait avoir un physique simplement agréable à regarder.
Elle baissa son visage, mangea un autre morceau,
« Hé bien… j’ignorais qu’un humain pouvait être… beau… », Elle rougie, puis elle regarda un peu vers la fenêtre, elle était clairement gênée, elle semblait avoir un cour instant gonflé ses joues, puis elle reprit son calme, cela faisait depuis peu qu’elle pouvait voir la lumière du jour, c’est aussi à cause de son manque de soleil que sa peau est si blanche, elle trouvait ce moment très agréable, elle sentait qu’elle appréciait beaucoup le jeune maître, et malgré qu’elle savait qu’elle devait être vigilante, elle lui faisait confiance, cependant elle savait qu’elle ne devait pas oublier que se moment ne pouvait hélas pas durer éternellement, elle remit son visage vers le jeune maître, elle sembla un instant plonger observer tout le visage de Netari, puis plonger dans ses yeux, elle bougea alors la tête de gauche à droite plusieurs fois, comme pour se forcer à reprendre ses esprits, puis elle s’accroupis devant Netari, l’air de demander un service assez important, sa voix fut moins douce, mais elle exprimait quand même qu’elle était gênée mais que cela lui tenait à cœur.
« Heu…Jeune maître, savez-vous si quelqu’un cherche à employer quelqu’un tel une auberge, une taverne ? J’aurais besoin de trouver un travail avant la tombé de la nuit, et je ne connais pas encore la ville… »
La pomme était délicieuse, elle ne se souvenait que les pommes étaient aussi bonnes, la douleur c’était calmé, elle coupa un morceau de pomme avec son poignard qu’elle essuya avec un mouchoir qu’elle sortit d’un de ses bas, elle bailla légèrement (vous avez déjà entendus un chaton bailler ? [Adorable non ?] et bien c’est cela), puis elle mangea le morceau qu’elle venait de couper.
Elle regardait le jeune maître, elle souriait tendrement, cela faisait longtemps que quelqu’un ne s’était pas montré si amical et bien intentionné, elle sentait qu’elle était bien, heureuse même, elle en oubliait même Hihana, elle était comblé d’être ici.
"Au fait... un druide... c'est bien un magicien, c'est ça ?"

Netari était curieux d’entendre la suite. Il se demandait en effet ce qu’allait cette fois lui répondre Arina, il ne fut pas déçu. Lorsqu’elle répondit légèrement gênée qu’elle ne pensait pas qu’il existe d’humain aussi beau, il s’arrêta net. Partagé entre une fierté soudaine, un grand étonnement et une incrédulité sans précédent, son esprit se bloqua un instant. Alors qu’une quantité inimaginable de réponses lui venaient aux lèvres, de « Vous me flattez ! » à « Comment ça ? » en passant par « Où avez-vous vécu tout ce temps ? », ne sachant par où commencer, il se résolut à répondre, l’air un peu abasourdi :

« Merci… »

Les questions qui se bousculaient déjà dans sa tête tout à l’heure l’empêchaient maintenant presque de penser. Il essaya de les ranger dans un coin de son esprit pour pouvoir enfin formuler une phrase de plus d’un mot, cherchant un moyen de rompre le silence gêné qui s’installait. Il devait également empêcher le flot d’hypothèses incongrues qui envahissaient ses pensées sur la provenance de la jeune fille, sur sa présence à Saïsha et sur ses origines. Rien ne permettait de déterminer avec précision d’où elle venait : sa peau pâle pouvait indiquer qu’elle était fille d’un seigneur du Royaume des 5 Joyaux qui n’aurait jamais été autorisée à sortir de chez elle, ou bien une Banneka qui aurait vécu le début de sa vie sous le Drap de Ténèbres de la Terres des Ombres ; ses vêtements, bien que riches, ne portent aucune armoiries, ce qui est rare car les nobles de tous les grands Etats aiment assez faire étalage de leur richesse. Il ne pouvait pour l’instant tirer aucune conclusion et sa curiosité en souffrait, il avait besoin de savoir.

Ah ! Elle avait donc besoin d’un emploi. Elle n’avait sûrement pas de véritable projet ici finalement. Netari pouvait la confier à plusieurs personnes de confiance, mais il avait d’abord besoin de savoir qui elle était et pendant combien de temps elle comptait rester en ville. En réalité, il aurait voulu la questionner pendant toute la nuit, mais il devait l’aider pour l’instant. Netari se plaisait à regarder la jeune fille dans les yeux, à observer les différents bleus qui évoluaient selon son humeur, mais il évitait de plonger plus profondément dans ces deux superbes lacs, de peur de s’y noyer. De plus, la réaction de la jeune fille montrait que ce regard la troublait, et il n’aimait pas trop jouer avec les émotions des gens (sauf celles de Danae, mais ça, c’était bien plus amusant). Il se décida à lui dire, sur le ton de la conversation :

« Je connais un grand nombre de personnes dans cette ville qui pourraient avoir besoin de vous, mais je dois avant tout savoir combien de temps vous comptez rester, ce que vous avez l’intention de faire dans la cité, et ce que vous savez faire exactement. Pour ton information, druide est le titre que l’on reçoit lorsqu’on a, comme moi, terminé ses études de magie et que l’on fait alors partie intégrante de la Confrérie de Saïsha. Il y a parmi nous des magiciens, des personnes qui utilisent la magie de façon innée et des sorciers, qui ont appris à la maîtriser. »

Il aurait également souhaité savoir comment diable elle en était arrivée là, et aussi ce qu’elle comptait faire par la suite, mais il fit un effort pour prendre son temps et ne pas l’accabler de questions. Soudain, il remarqua qu’elle serrait sa dague dans sa main de toutes ses forces, comme si elle avait peur que l’on la lui arrache. Pour tenter de l’apaiser, Netari posa délicatement sa main sur celle qui tenait le couteau et regarda la jeune fille droit dans les yeux. Il s’autorisa un petit plongeon et lui demanda d’une voix douce :

« Vous êtes sûre que tout va bien mademoiselle Arina ? »

Arina rougie un peu, elle sembla plonger à son tour quelques instant dans les yeux de Netari, les yeux de Arina devenaient clair, puis elle tourna à nouveau la tête de gauche à droite à plusieurs reprises afin de retrouver ses esprits, ses yeux revenaient aux bleus multiples, elle n'était déjà pas habitué que l'on lui parle gentiment, et qu'on soit sincère avec elle, alors qu'on s'inquette a se point et qu'on soit si proche, cela la troublait un peu, cependant elle vue bien que le regard de Netari semblait avoir plongé en elle,
« Oui ! Oui ! En fait jeune maître, je suis venue vivre dans cette ville, je compte y vivre plusieurs années, et peut être même pour toujours, enfin je ne sais pas exactement mais c’est pour longtemps. Sinon concernant mes intentions dans la cité je veux juste y vivre. Sinon je cherche un travail tel que serveuse, ou cuisinière, ou dans la restauration, quelque chose où il est bon vivre. », Sa voix montrait beaucoup de motivation.
Elle semblait heureuse de dire ses mots, elle semblait revivre, elle serait toujours autant le poignard, elle regarda alors la main de Netari et eu l’air comme surprise un instant, ses cheveux attaché semblaient remonté un cour instant,
« Haaa !!!!! », les cheveux de Arina eurent l’air de se lever un instant, elle sauta alors du lit posa le poignard devant elle et en sembla chuchoter un instant quelques mots, cependant si l’on écoute bien c’était un chant, un chant aux paroles étranges, et la voix de la jeune fille semblait bien plus angélique, la jeune fille leva la main droite et regarda le poignard, son regard semblait sérieux et puis il semblait mécontent, tout à coup une lumière d’un bleu turquoise apparus en cercle autour de la jeune fille et alla vers le poignard, la lumière devenait jaune, puis fit comme un triangle d’où semblait provenir du centre (là où se trouve le poignard) quelque lumière bleus, un étui apparut sur le poignard, et la lumière disparut quand l’enfant dit un mot qui sembla retentir « Marrakos »,
« Grrr », son regard redevient comme avant puis, elle ria un instant en allant se remettre sur le lit assise en face de Netari, remit le poignard sur ses genoux, le sourire aux lèvres l’air rassuré,
« Désolé jeune maître, j’avais oublié de récupérer quelque chose », elle semblait amusée, elle regardait Netari,
« Sinon, vous pensez avoir une idée d’un possible travail ? », Arina avait oublié qu’elle ne devait pas utiliser sa magie devant tout le monde, mais elle ne pouvait pas laisser une partie de son passé loin d’elle, elle est tout juste en train de se rendre compte qu’elle vient d’utiliser la magie, mais après tout, sa fait du bien d’avoir utilisé la magie !

Netari mis quelques instants pour encaisser la révélation. Ainsi cette jeune fille, seule, sans maison, sans commerce, sans lien avec quiconque, était venue à Saïsha pour y vivre un temps indéterminé. Cela réduisait considérablement les hypothèses sur ce qui l’avait poussé à venir. Maintenant il en était quasiment sûr, elle fuyait quelque chose, quelque part, ou quelqu’un… Ou alors elle s’était faite chassée de chez elle mais dans tous les cas, elle est perdue. Pris soudain de pitié pour Arina, il se dit qu’en en apprenant plus sur son passé, il pourrait mieux la comprendre. Il pourrait ainsi la protéger et lui permettre de trouver une situation stable dans la cité. Il pourrait lui permettre de loger chez lui… Non, il devait trouver autre chose… Mais si ! Il allait bientôt habiter avec Danae, dès qu’ils se seraient mariés, il serait alors possible qu’Arina dorme ici. Mais ils ne se marieraient que dans trois semaines. Bah, il pourrait sûrement trouver quelqu’un de sympathique capable de l’héberger temporairement…

Tout à coup, elle cria au contact de sa main, faisant sursauter Netari. Elle bondit soudainement hors du lit en y laissant le poignard. Croyant tout d’abord qu’il l’avait offensé, il commença à bredouiller une excuse, mais il se rendit compte qu’elle démarrait une incantation : il sentit les flux de magie s’agiter autour de lui. Puis suivi une lumière. Bleue qui vira ensuite au jaune. Croyant qu’une menace se présentait, il rassembla ses pouvoirs et rentra presque instantanément en phase avec l’Air, comme il avait si souvent l’habitude de faire. Ses cheveux se hérissèrent légèrement tandis que ses vêtements se gonflaient légèrement, et que de petits arcs électriques bleus parcouraient son corps. En à peine deux secondes, il était prêt à réagir à n’importe quoi. A présent, il ressentait bien mieux la magie qui coulait autour de lui, une magie mystérieuse, puissante. Devenus maintenant des reflexes, l’activation de son aura électrique et son changement de perception (il ressent avec l’Air environnant plutôt que d’utiliser ses sens humains) furent automatiques. Les yeux désormais aveugles regardant dans le vide, il étendit immédiatement sa perception à l’autre côté de la porte, rien. Le couloir, l’escalier, rien. Il n’y avait personne dans la chambre hormis elle et lui. Et cet impressionnant flux de magie. Il distingua un objet qui se matérialisait sur le lit, c’était apparemment l’étui du poignard, voilà pourquoi elle avait incanté. Rien n’apparaissait comme une menace.

Une dizaine de seconde après être entré en harmonie avec l’Air, il relâcha la pression et retrouva l’usage de ses yeux, de ses oreilles et de ses autres sens. Il conserva cependant son emprise sur les courants électriques qui traversaient en ce moment la chambre, prêt à réagir à la moindre attaque. Quand Arina lui expliqua, l’air amusé, la raison de ce sortilège, il rompit enfin sa phase avec l’Air. Elle lui rappela alors le sujet de leur discussion. Se remettant lentement de son effort, Netari eu soudain un vertige qui le fit vaciller. Il s’efforça de rester conscient, *ça passera* se dit-il. Il serra un instant les dents pour reprendre ses esprits et regarda la jeune fille qui attendait sa réponse, rayonnante. Il se fendit en un large sourire et dit :

« Chère mademoiselle Arina, j’ai le plaisir de vous annoncer que je vous trouverai bientôt un toit et un gagne-pain. Dès demain je vous présenterai à un ami, qui tient l’Auberge de la Boîte à musique qui se fera un plaisir de vous embaucher, et de vous accueillir. »

"Ha ! Merci jeune maître merci beaucoup, vous verrez je vous ferais honneur ! C’est vraiment jolie la boîte à musique comme nom !" Elle souriait, Arina était heureuse de savoir qu’elle allait avoir un emploi, cependant elle sentait comme un malaise, elle ne savait pas trop se que c’était, alors son visage se calma, elle perdu son sourire et laissa place à un visage mélangé entre vigilance et surprise, elle regarda un peu autour d’elle, il n’y avait rien… puis elle posa ses yeux sur Netari, elle ne savait pas se qu’il y avait mais il avait comme une odeur qui s’échappé de lui… une odeur qu’elle pouvait souvent sentir, c’était une odeur que elle seule pouvait sentir, l’odeur de se que les vampires nommaient « mana » ou « énergie », normalement elle ne pouvait le sentir que si la personne l’utilisé, mais là elle n’avait rien vu,
Elle semblait hésiter, elle sentit ses mains, puis
" Vous venez d’utiliser beaucoup de mana… pourquoi ?", elle semblait inquiète, elle ne savait pas vraiment si il avait lancé un sort qui pourrait lui nuire, mais elle se disait qu’il devait juste avoir était surprit par l’arrivé de l’étui.
Elle restait silencieuse un instant détournant un peu le regard, puis peu de temps après, elle dit dans d’une voix surprise, remplit d’énergie,
" Mais au fait ! Si vous… ", Elle sembla tomber dans les pommes, bien qu’elle restait droite, juste légèrement incliné vers l’avant, ses yeux venait de prendre la couleur d’un violet avec quelques reflet bleus, ses yeux regardaient autour et fixaient Netari,
« Non… j’ai dit… », L’enfant semblait être sous une sorte d’emprise, sa voix était faible,
* J’AI DIS NON ! *, le son de ses pensées résonna dans le réel, puis elle sembla retrouver ses esprits, elle se remit comme elle était juste avant, et retrouva le regard et le sourire surprit qu’elle avait quand elle avait commencer sa phrase juste avant de « plonger »qu’elle avait eu juste avant,
« Si vous me le présentez l’employeur demain ! Il faut que je trouve un logement pour la nuit ! Il n’est pas possible de faire cela aujourd’hui mon jeune maître, ho ! S’il-vous-plai-ai-ait !!! », Elle posa ses mains sur les genoux de Netari essayant de se lever pour avoir son visage le plus près du sien (c'est-à-dire à 10cm), ses yeux était toujours aussi envoutant, même si cette fois si ils semblaient vouloir garder le plus longtemps possible en eux la personne qui se risquerait à y plonger, la voix de Arina était un mélange de mélodie et de réclamation, elle est bien une enfant pour demander cela ainsi.
« S’il-vous-plait !»
Arina ne se souvenait jamais quand ce genre de choses arrivait, elle savait qu'il c'était passé quelque chose ou en avait l'impression, mais rien de plus, pour le moment elle voulait absolument avoir son travail et un lieu pour se loger où elle ne dérangerait personne, au pire elle pourrait dormir dehors cela ne la dérangerait pas, mais de toute façon elle ne pourrait pas dormir ici, Netari est merveilleusement sympathique, mais c'est un magicien et de plus très impliqué dans la cité, elle ne pouvait accepter de lui faire perdre son temps.

Non loin de là un homme caché dans les ombres ayant une cape noir, aux yeux d’un violet bleuté souriait sadiquement, il laissa s’échapper un rire, et disparut dans l’ombre.

Dehors, la nuit achevait de s’installer et la polychrome cité de Saïsha ne ressemblait plus à un arc-en-ciel sur fond jaune mais à un immense lac reflétant de flamboyantes et tremblotantes étoiles. La température était descendue à un seuil agréable mais les bruits habituels de la ville n’avaient pas cessés, comme il était de coutume en cette ville où règne une intense activité en permanence. Apparemment, elle semblait avoir l’habitude d’utiliser la magie, mais pas de voir les autres le faire. Elle serait forcée de l’admettre ici, avec tous les druides qui vaquaient à leurs tâches dans l’Académie… Elle paru comblée d’apprendre que son avenir était moins incertain, Netari s’en réjouissait, alors qu’un large sourire chaleureux reliait ses deux oreilles. Il avait eu peur, tout simplement, il s’était fait bêtement avoir et maintenant, si quelqu’un lui cherchait des crosses, il ne pourrait plus réagir du tout. Il se maudit intérieurement et, si ses reflexes ne l’avait pas sauvé une fois dans une ruelle mal fréquentée de la ville, il les aurait maudit également. Il avait les nerfs à fleur de peau depuis qu’il avait rencontré cette jeune fille, et prenait tout pour une menace, même cet inconnu, tout à l’heure, qui ne voulait peut être que bien faire… Il était convaincu qu’il devait protéger cette fille perdue, elle avait besoin de lui, il ne pouvait pas la laisser à la merci de la rue. Il lui répondit d’un ton doux :

« Il m’avait semblé percevoir un danger… Vous savez, on est jamais trop prudent ici. »

Il profita de l’occasion pour la mettre en garde sur ce qui pouvait lui arriver dehors. Saïsha n’était pas plus sûre la nuit que la caverne d’un ours le jour : les problèmes pouvaient vous tomber dessus n’importe quand… Et vous coûter la vie ! Il fut interrompu dans ses pensées quand Arina approcha son visage du sien. Il s’arrêta net pour la troisième fois, la bouche entrouverte, il rosit légèrement. Il avait prit l’habitude d’avoir le dessus psychologique et il conservait avec lui une assurance en toutes circonstances, mais cette jeune fille arrivait à l’ébranler si facilement… Il faudrait vraiment qu’il se renseigne sur son passé. Il dissipa définitivement le mana emmagasiné et poussa un soupir de soulagement : il n’était pas allé trop loin cette fois-ci, mais il avait grand besoin de repos, car il commençait à faire cours le surlendemain. Il était impatient d’enseigner la magie en profondeur à la jeune Mei Haruta. Et bientôt, il reverra Danae ! Son visage s’éclaira à cette pensée, alors qu’il regardait distraitement par la fenêtre. Il se retourna vers Arina et lui dit :

« Il n’est pas sûr de rallier la Boîte à Musique maintenant, nous pourrions nous faire attaquer, et je ne suis en état de défendre personne pour le moment. Vous allez dormir ici, vous avez l’air fatiguée. Quand à moi, je vais aller déranger un ami à moi dont la chambre se trouve juste à droite de celle-ci. »

Il avait essayé de dire cela d’un ton sans retour, mais la jeune fille le troublait et il eu du mal à se montrer convaincant. Il était vraiment crevé, vivement qu’elle dorme, qu’il puisse aller se coucher !

Une ville dangereuse ?! Quelle surprise intrigante, quoi qu’il en soit, elle devait se faire plus discrète, elle ne devait pas faire comme quand elle était de mauvais poil, partir à la recherche de problèmes.
Le jeune homme avait l’air fatigué, il semblait avoir passé une longue journée, quoi qu’il en soit, autant ne pas chercher à refuser son invitation, cela ne ferrait que le déranger plus, cela dit, le fait que Netari parte ailleurs pour dormir était comme le mettre à la porte et ce n’est pas du style à Arina,

« (Sur un ton tendre au regard doux) Il est vrai que je suis un peu fatiguée mais ce n’est rien par rapport à vous jeune maître, (elle monta le ton et son regard la montra déterminé) alors vous allez dormir et dans ce lit ! Je ne veux pas vous entendre dire que vous vous dérangé pour moi ! Et NE DITE PAS QUE CELA NE VOUS DERANGE PAS ! (elle se mit à marmonner) Non mais ! Et de toute façon je préfère dormir par terre, et puis c’est chez vous alors vous y restez, et puis je suis l’invité non ? Ba c’est moi qui choisis ! C’est bien la seule chose pour laquelle je vous donnerais un tel ordre ! Puis zut alors si on doit faire fuir son sauveur, sa devient n’importe quoi. » Elle avait baissé la tête, comme si elle ne parlait qu’à moitié à Netari et à elle-même.

Arina était heureuse d’être avec Netari, et elle ne voulait pas que cela s’arrête, de plus elle le simple fait de l’avoir entendu dire qu’il partirait pour la nuit, lui avait fait comme un nœud dans le ventre, c’était la peur qui recommençait à hanter Arina.
Enfin quoi qu’il en soit elle serait prête à dormir ici cette nuit à la condition qu’il dorme en se lit !
« Enfin, merci… de vous inquiéter pour moi… vous ne devriez pas… je suis forte…. Enfin je sais que je ne devrais pas, mais… (Elle releva la tête, ses yeux incroyablement étincelants, et resplendissants) je suis heureuse que vous vous inquiétiez pour moi. », Elle tourna son visage vers la fenêtre, un sourire laissait entrevoir de la douceur, et son regard un peu moins intense un peu plus dans la mélancolie,
« Personne ne c’est vraiment inquiété pour moi autrefois… où juste le temps d’un voyage… et personne n’a jamais prit soin de moi... où n’a fait preuve de tant de gentillesse… (Son visage commençait à dévoiler sa fatigue pesante), et dire qu’ils disaient tous du mal des… (Ses yeux commençaient à se fermer et sa voix baissa un peu de ton, mais restait toujours aussi perceptible) … des humains… »

Elle s’allongea tel un chat sur le bout du lit, entrouvrit les yeux,
« Quand vous êtes là, je n’ai plus mal là (dit-elle en désignant le lieu où elle avait mal à chaque fois qu’elle avait peur), alors… s’il te plait Netari… (Elle dit dans un souffle) reste avec moi. » Ses yeux se fermaient, de petites larmes étaient sur le bord de ses yeux, mais elle avait un sourire plaisant à regarder, elle était touchante, son visage n’était plus le même, elle ressemblait à une femme, une femme à la fois jeune et mure, et… élégante.

Arina s’endort, le visage de Netari en tête, et elle se sent magnifiquement bien.

Netari fut surpris par le ton qu’elle prit. Elle savait passer habilement d’un air tendre et doux à un ton réprobateur. Une fois qu’elle eu achevé sa tirade, il resta une seconde interloqué étonné de l’éloquence et de la vivacité dont elle avait fait preuve, puis sourit tendrement. Il valait mieux ne pas la contrarier sur ce point là, se dit-il, et puis dormir par terre ne posait pas de problème à Netari. Il allait argumenter qu’il pouvait dormir tout à fait sur le sol quand elle lui avoua qu’elle était heureuse qu’il s’inquiète pour elle. Il eu soudain un étrange sentiment de malaise, qu’il ne laissa pas paraître mais recommença à lui triturer l’esprit. Cette jeune fille manquait-elle à ce point d’affection ? Quels parents atroce avait pu lui infligé l’horrible épreuve d’une enfance sans amour ? La sienne avait été particulièrement difficile de ce point de vue là et il ne l’aurait sûrement pas supporté sans la puissante amitié des gamins de la rue qu’il avait partagé avec une vingtaine d’enfants défavorisés. Il se souvenait de la vie à l’époque : ils devaient parfois voler pour se nourrir, mais les principaux dangers étaient les assassins qui rôdaient la nuit et les autres groupes de jeunes voyous avec qui ils étaient en compétition. Le leur se nommait la Confrérie du Dragon des Sables, et ils avaient prit le contrôle du quartier Tzocal, c'est-à-dire qu’ils étaient les seuls à pouvoir agir sur cette partie de la ville. Netari se rappelait comment, avec un groupe de copains, ils avaient mis en fuite les pathétiques Chevaliers des Nuages droit venus du quartier Narka qui prétendaient pouvoir soumettre la Confrérie. Il sourit un instant en y repensant, ils avaient été séparés par deux gardemages aux pouvoirs impressionnants qui l’avaient fasciné tandis que les autres avaient détalé comme des lapins. Résultat : il avait été arrêté -à douze ans- par les deux druides. Il cependant réussi à les empêcher de le dénoncer à sa mère en jouant une comédie remarquable en leur faisant tellement pitié qu’ils le relâchèrent sans rien dire. Il y avait eu des bons moments, c’est vrai, mais il aurait de loin préféré une existence stable avec des parents qui s’occupent de lui. Sans la connaître, il avait pour la famille de la jeune Arina une aversion bouillonnante.

Il passa d’un léger malaise à l’incompréhension totale (ou plutôt devrais-je dire qu’il y revint) lorsqu’elle parla à nouveau de ces personnes, probablement son ancien entourage, en disant qu’elles méprisaient les humains. Qui pouvaient-ils être ? Les centaures n’ont pas vraiment de sentiment de supériorité même si ils sont convaincus que les humains sont une menace -à terme- pour la Nature et qu’ils devront un jour disparaître pour leur éviter d’emporter la faune et la flore du continent dans leur chute. Seuls les nécromants et les vampires méprisaient à ce point les hommes, mais seuls les vampires se prétendaient d’une beauté supérieure (et éternelle d’ailleurs)… Les informations se complétaient et Netari commençait à entrevoir le passé de la jeune fille, par bribes, comme si il assemblait un puzzle dont il avait désormais plusieurs parties qui lui permettait d’émettre des hypothèses à propos de l’image finale. Si ce qu’elle disait était vrai, car il est bien sûr des gens atteints de mythomanie, ou encore d’autres convaincus qu’ils ont raison par un phénomène d’auto-persuasion, alors elle pouvait effectivement avoir vécu au sein d’une famille de vampire. Pourtant, même si sa peau était assez pâle, Arina n’avait rien de vampirique, il en était sûr. Ou du moins il voulait le croire. Et dans le cas où elle avait passé son enfance dans les Terres des Ombres (ce qui expliquerait son teint) cela expliquerait alors son comportement : il est vrai que les vampires ne sont pas très familiers avec l’instinct maternel. Ils se considèrent comme une caste d’élite où seuls les plus forts sont en droit de survivre, et ne fonctionnent pas avec l’affection. Leur civilisation aristocratique marche au mérite, mais surtout à l’influence familiale : il faut être le frère ou la fille de tel ou telle vampire pour acquérir un rang social important puis se fiancer avec untel pour pouvoir obtenir l’influence de ses parents…

Netari avait ce genre de société en horreur. Il contint sa colère, qui s’estompa d’elle-même quand Arina prononça ses derniers mots avant de s’endormir. Cette phrase lui alla droit au cœur. Quelle sensation agréable, quel sentiment de bonheur de savoir que quelqu’un vous fait confiance, et qui, en outre, se sent en sécurité avec vous ! Alors que la jeune fille abaissait ses paupières par-dessus ses deux grands lacs aux diverses bleus, les larmes montèrent aux yeux de Netari. Touché au plus profond de son âme, il les essuya d’un revers de la manche de sa chemise, en regardant la jeune fille, un léger sourire et une expression sereine ornant son joli visage. Elle dormait paisiblement, elle avait besoin de récupérer. Tout doucement, il lui retira ses chaussures, puis l’allongea délicatement sur le lit, mit sa tête sur l’oreiller et la couverture sur elle. Il prit beaucoup de temps pour ne pas la réveiller et fit son possible pour la bouger un minimum. Puis, il se mit à genou, devant le lit, en contemplant la jeune fille qui dormait de façon adorable. Prit d’un élan d’émotion, il passa tendrement la main dans ses cheveux, et dit :

« Rassure-toi. Je serai toujours là pour toi, Arina. »

Arina faisait chaque soir des cauchemars, mais se soir là elle garda le sourire toute la nuit, elle rêva d’une seul et unique chose, qu’elle était dans les bras de Netari et qu’il souriait, puis il lui dit qu’elle pouvait être rassurée, et qu’il serais toujours là pour elle.
Trois larmes coulaient sur le visage de l’enfant à ses paroles, mais ses larmes étaient chaude, et l’enfant souriait, elle semblait très heureuse.
Cela faisait déjà un bon moment que Arina dormait, alors qu’il devait être 5 heures du matin, Arina se réveilla, Netari s’était endormi à coté du bord du lit par terre, elle était dans le lit installé confortablement, Arina fut touché, cela lui rappela le jour où Dermott était tombé malade, elle l’avait installé dans son lit, lui avait mi une des couvertures, et avait veillé sur lui toutes les nuits, et le jours elle allait chercher une petite tasse de thé qu’elle remplissait d’eau afin de l’aider à boire.

Arina regarda en direction de la fenêtre, Dermott devait se reposer à l’heure qu’il est, où bien chasser, elle ne s’inquiétait pas pour lui, elle lui fait confiance et sait qu’il fera attention à ne pas se faire trop remarquer, bien que lui devait être un peu inquiet, elle se concentra un instant tout va bien Dermott, tout va très bien, on se retrouvera dans la journée, alors surtout sache que tu n’as pas à t’inquiéter.
Elle tourna alors son regard à nouveau vers Netari, il semblait bien dormir, comment avait-elle fait pour vivre sans savoir qu’il existait des personnes come lui, le visage de Hihana lui traversa l’esprit, oui, Hihana, elle y pensait toujours, elle repensait au voyage qu’ils avaient fait ensemble, des larmes voulurent couler, mais elle les retenues, elle eu le cœur qui se mit à battre vite un instant, puis elle se dit qu’après tout Hihana était une personne qu’elle n’oublierait jamais, et qu’elle aimera toujours autant, mais qu’après tout, aujourd’hui une nouvelle vie commence, et qu’elle n’est plus seule, que aujourd’hui elle allait se donner à 200% , qu’elle allait décrocher son travail et que les humains sont sa nouvelle famille.

Elle se leva du lit délicatement afin de ne pas réveiller Netari, elle se mit au milieu éclairé par le soleil de la pièce, remit ses vêtements correctement, et se mit à interpréter une danse gracieuse les yeux fermés durant une dizaines de minutes avec le sourire aux lèvres, au départ sa danse ressemblait un peu à de la musique classique, mais elle se transforma en réalité à une sorte de conte, on pouvait voir qu’elle racontait une histoire qui était au départ triste, et qui partit par la suite vers la tendresse, ses geste semblait au départ être fait au hasard, mais en réalité après observation il était clair qu’elle s’y connaissait, sa danse interprétait en réalité une partie de son histoire. Le seul détail qui choquait fut que des sphères de lumière se mit à danser autour d’elle en même temps qu’elle dansait, la lumière varié selon se que la dance exprimait, au départ tout était dans les couleurs du bleu pâle, puis les lumières bleu devinrent plus clair jusqu’a devenir turquoise, avec des lumières jaunes qui venaient à s’ajouter à la danse. Puis à la fin alors qu’elle prit une position droite les mains sur ses épaules, les lumières se mirent à tourner autour d’elle en harmonies.

Elle pensait au départ au temps qu’elle avait passé au château à attendre le retour de Hihana, et à regarder par la fenêtre ne voyant que les nuages noir et des paysages triste ou qui font peur, puis elle se mit à repenser au jour où elle revu le soleil, et à toute les belle choses qu’elle à put voir, jusqu'à son rêve où Netari la prenait dans ses bras pour lui dire qu’il serait toujours là.

Après avoir finit sa danse elle ouvra les yeux, elle vu les lumières, ses joues se sont gonflées un peu l’air de bouder un instant, puis elle se mit à courir vers elles, en essayant de les faire partir comme une enfant qui essaye de faire fuir des papillons, les lumières essayait de l’éviter
« Allez vous en ! Partez sinon vous allez réveiller Netari !!! », Dit elle tout en chuchotant
, puis elles allaient vers elle, elles tournaient autour d’elle en remontant jusqu'à son cœur et entrèrent en elle les unes après les autres.
« Pff », elle essuya son front et regarda vers Netari.

Netari se coucha tranquillement à côté du lit, bien content que ce jour soit finie. Elle avait été vraiment riche en rebondissements, et il était lessivé. Il attrapa le manteau de laine qu’il n’utilisait jamais sur sa chaise et s’allongea dessus. Après une pareille journée, même le sol de bois de sa chambre lui paraissait confortable, tant il était épuisé. Mais il ne s’endormit pas tout de suite. Ressassant dans sa tête les différentes parties de la journée, il se demanda si Mel’Kior était la personne la plus apte à recevoir cette jeune fille. Le patron de la Boîte à Musique était certes très gentil, il avait pourtant son franc-parler et cela pouvait en choquer plus d’un. Mais Netari était persuadé que cela ne poserait pas de problème à la jeune fille ; il irai le voir demain, avant son entraînement, pour lui proposer d’employer Arina. Il espérait que le jeune homme de tout à l’heure lâcherait l’affaire et qu’il les laisserait en paix, mais il ne pouvait s’empêcher d’être inquiet car certaines personnes sont très obstinées et difficiles à éloigner. Enfin bon, demain il aurait récupéré en grande partie son énergie, et tout ira bien.

Et puis, cette pauvre petite qui disait n’avoir pas connu d’attention, et encore moins d’amour, qui semblait fragile comme un coquelicot au milieu d’un immense champ de blés anonymes et austères. Seule, perdue, apeurée, il se sentait le devoir de lui venir en aide. Il ne la laisserait pas tomber. Il reverrait bientôt Danae, elle lui manquait. En fait, tout lui manquait chez elle : sa crinière flamboyante, ses yeux azure, sa voix, son visage, sa présence tout simplement… Il aurait accepté de transmettre mile messages si ils avaient été destinés à l’élue de son cœur. Il avait vraiment de la chance ! Dans son sommeil il murmurait son nom, comme il en avait l’habitude, plongé dans de superbes rêves dont il ne gardait aucun souvenir. Ah ! Et il devait revoir Ysamori pour lui demander des précisions au sujet d’un certain minéral qu’il demandait, car personne ne semblait capable de lui en apprendre plus à ce sujet, mais c’était secondaire pour le moment.

Il fut réveillé par de légers bruits de pas sur le sol. Il ouvrit les yeux au moment où une petite lumière passa devant lui… Une lumière ? Trop endormit encore pour réagir, il se contenta de la regarder. Puis, tout en la suivant des yeux, il aperçu Arina en train de danser et de tournoyer au milieu de la chambre d’une façon exceptionnelle et époustouflante. Ce qui le frappa fut qu’elle se mouvait les yeux fermés. Elle ne se cognait pourtant à aucun obstacle et dansait merveilleusement sans rencontrer quoi que ce soit. Il la contempla, observant les lumières qui tournaient autour d‘elle, mais elle cessa sa danse une minute plus tard. Elle pria instamment les petites sphères de partir, mais Netari fut surprit de les voir rentrer en elle les unes après les autres jusqu’à la dernière. Il s’assit sur son manteau, il sentait maintenant les courbatures dues à la rigidité du sol. Il avait d’autres plans pour le jeune fille, des idées bien plus sympathiques, et quand elle se retourna vers lui il dit avec un grand sourire :

« Waou ! Impressionnant ! »

Quand elle vu Netari elle fut avant tout surprise, puis elle fut heureuse du compliment de celui-ci, ses cheveux semblaient s’élever un instant, elle courra vers Netari s’assit devant lui,

« C’est vrai ? Vous trouvez vraiment ??? », L’enfant semblait très heureuse, puis elle se releva ayant à peine avoir laissé le temps à Netari de répondre,

« Aujourd’hui est une grande journée (dit-elle en faisant le tour d’elle-même tel une ballerine), car je vais me donner à 200%, et je vais décrocher se travail, je suis impatiente d’en apprendre plus sur la cité et de pouvoir avoir une vie », elle souriait et avait un poing contre sa poitrine la montrant très déterminée, elle laissait la pièce s’envahir de bonne humeur, Arina était sure d’elle, elle voulait être une personne parmi tant d’autre, elle voulait aussi faire plaisir à Netari, elle voulait le voir à nouveau rire, elle y est déjà très attachée.
Puis la fillette s’arrêta regardant le visage de Netari, elle s’approcha de lui le regardant de très près (à 5 cm), les yeux dans les yeux,

« Dite maître, plus ou moins de 200 ans ? (voyant que Netari ne comprenait pas sur le moment) Vous avez quel âge maître ?», elle avait un regard curieux, elle avait mit ses mains sur les cuisses de Netari pour pouvoirs mettre son visage en face du sien, Netari pouvait surement sentir les mains de Arina qui réagissait tel un chat content qui s’amuse avec la moquette, à la différence que là ce n’était pas la moquette mais ses jambes et qu’elle n’avait pas autant de griffes (heureusement pour lui), on pouvait très bien l’imaginer avec des oreilles et une queue de chat, il est vrai qu’elle semblait en avoir quelques habitudes, même à repenser à la fois où elle c’était endormit en boule…
Quoi qu’il en soit elle semble bien intéressée par la réponse qu’allait dire Netari.

Ah ! Cette jeune fille faisait plaisir à voir ! Avec une telle volonté, une telle motivation, et une si jolie bouille, elle était sûre de décrocher un job ici. Netari eu un sourire bienveillant, mais qui se changea rapidement en air un peu gêné quand Arina s’approcha de lui. Il était peu accoutumé à être aussi proche de quelqu’un -hormis Danae- et cela le troublait. Elle posa ses mains sur ses genoux alors qu’un léger frisson parcourait son corps. Elle ne semblait pas se rendre compte de l’effet qu’elle lui produisait, et commença à gratter négligemment ses jambes. Le jeune homme ravala sa salive tandis qu’il rougissait légèrement, et écouta la question de la jeune fille. Cependant, il avait du mal à concentrer son attention sur ses paroles et éprouvait de grandes difficulté à les comprendre. Il fit de son mieux pour se détacher de ces sensations qui réveillaient en lui des instincts masculins qu’il réservait pour des situations plus spécifiques. Il recula son visage d’autant qu’il pu et tenta de répondre à la question. Et là, il s’arrêta de nouveau. Elle lui demandait si il avait plus ou moins de deux cents ans ? Quelle question insensée ? Surprit alors qu’il s’apprêtait à répondre, il ouvrit de grands yeux et se mit à bégayer quelques instants. Était-ce une blague ? Non, cela n’en avait pas l’air pourtant… Puis il la connaissait, moins il comprenait la jeune fille. Quoique… Au contraire, il disposait désormais d’une nouvelle pièce du puzzle qu’il parviendrait bientôt à reconstituer. Il reprit ses esprits lorsqu’elle reposa la question. Oui, elle lui demandait effectivement son âge ! Mais c’était fou ! Les grands magiciens peuvent vivre très longtemps grâce à leur harmonie avec la magie qui accroit leur longévité, mais ils ne conservaient pas une apparence aussi jeune, et ne vivaient guère plus de cent quatre-vingts ans… Son Altesse Noshiro n’avait « que » cent treize ans et même Zallen, le Fondateur, s’est éteint à l’âge de cent soixante-douze ans. Elle avait vécu parmi les vampires, c’était certain, mais il allait pour l’instant la laisser tranquille avec son passé et il lui en parlerai ultérieurement, quand le moment sera venu.

"Eh bien… hésita-t-il, j’ai dix-neuf ans. Mais, presque vingt ! Dans trois semaines, dit-il en souriant. Je vais préparer une super fête pour cette occasion, à laquelle tu est invitée d’ailleurs. Il rie un peu puis poursuit : tu trouvera ici très peu de personne âgées de plus de cent ans. Les humains ne vivent pas souvent au-delà de soixante ans. Bon, concernant ton petit boulot, je te propose autre chose : c’est mieux payé et plus amusant. Il attendit un peu quelques secondes pour ménager son effet, puis dit, d’un air triomphant : que dirais-tu danser pour gagner ta vie ? La Boîte à Musique a sûrement besoin d’une danseuse pour animer ses soirées, et même si les musiciens qui passent sont doués, il leur manque souvent le charme d’une danse endiablée comme celle que tu viens de faire. En plus, le patron est vachement sympa avec les artistes, il les aime beaucoup. C’est une idée du tonnerre ! Qu’en penses-tu ?"

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