Petit séjour... imprévu ?

Netari ne semblait pas vraiment bien durant un instant il semblait avoir prit des couleurs, il était un peu rouge, de plus il avait éloigné son visage du sien de façon assez étrange, était-il a son tour tombé malade ?
Quand elle entendu qu’il dit son âge elle sembla surprise puis très heureuse, cependant quand il annonça que les humain était peu à vivre au-delà de 100 ans elle sembla comme s’être prit un coup en plein ventre, elle sembla dans ces pensées,
Les humains ne vivent donc pas longtemps… donc… je ne vivrais pas longtemps…
Assez rapidement elle reprit un sourire, cependant elle le regarda un air intrigué, puis elle écouta la proposition d’emploi avec sérieux et elle fut très heureuse d’entendre qu’il était possible de vivre de la danse,

« On peut vraiment vivre de la danse ? Vous pensez sincèrement que je pourrais gagner assez d’argent pour vivre juste en dansant ? »
Netari pouvait sentir l’excitation de la petite à l’idée de vivre de la danse avec ses mains, et la sienne hélas pour lui augmentait aussi, la petite s’était penchait vers lui et semblait très impatiente, puis tout à coup elle se stoppa retira ses « mains dérangeante », et se leva elle semblait réfléchir les yeux vers le plafond, et elle tourna à nouveau son visage vers Netari,

« Maître Netari… Pourquoi fêtez-vous vos 19 ans ? C’est une occasion particulière ? (Elle se demandait si le fait de vivre moins longtemps que les autres vampires pouvaient influencer sur se genre d’occasion, se pourrait-il que le fait d’avoir une année de moins à vivre soit une bonne chose ? Les humains voulaient-ils mourir ? Où aimaient-ils vraiment vieillir contrairement à se que disaient les vampires ?) Vous êtes impatient d’être vieux ? »

Maître Netari était très différent de l’idée qu’elle se faisait des humains, déjà il était beau, gentil, et en plus il était jeune comme elle, sans oublier qu’il en restait mystérieux du fait qu’il semblait vouloir devenir vieux, eux aussi gagnent t’ils en puissance en devenant vieux ?

Arina semblait très pensive, de plus ses yeux étaient assez différents ils étaient maintenant plus foncés, elle regardait vers Netari mais on regard était dorénavant dans le vide, elle écoutait se qu’il allait dire mais elle se pausait bien des questions.

Elle ne pouvait s'empêcher de se dire que malgrès qu'il était très intelligent, très grand et très beaux et surement très puissant, il n'était qu'un enfant comme elle, car il n'avait même pas encore atteint 50 ans.
Alors qu'elle était dans ses pensées un gargouillement se fit entendre de son ventre, se qui la fit sursauter, ses yeux redevinrent comme avant elle sembla rire un instant et se tourna vers Netari l'air gêné.

Entendant sa question, il s'empressa de la rassurer : "Oui, ne t'inquiète pas, vu comment tu danse, tu n'auras aucun mal à gagner ta vie"

Puis il étudia la question d'Arina. Quelle question originale... Amusé par la réaction de la jeune fille, il chercha à résumer sa pensée, car il n'était pas aisé de parler d'une évidence. Il lui répondit en souriant :

"Non, je ne suis pas impatient d'être vieux, disons que je vais célebrer... Disons que nous grandissons chaque jour, et que nous fêtons tous les ans cette cette... progression dans le cycle de la vie... Dit-il, peu convaincu malgré tout. En tout cas, fit-il en se massant la nuque, c'est une bonne occasion pour faire la fête, tu ne trouve pas ? Pour ma part, j'invite plein d'amis à moi et nous passons un excellent moment ensemble."

Alors qu'elle retira ses mains, il en profita pour se lever et pour replier le manteau sur lequel il avait dormit. Pour qu'il ne soit plus froissé, il le glissa sous son matelas, en laissant bien dépasser un bout de manche afin d'éviter qu'il l'oublie là. Il se retourna avec un air indécis. Il hésitait toujours à demander à la jeune fille de parler de son passé, cela pourrait lui rappeler de bien mauvais souvenirs. Finalement, trop excité par sa curiosité, il se résolut à mettre fin à son conflit intérieur en lui demandant :

"Désolé de te parler de ça, mais ça m'intrigue trop. Répond si tu veux, mais si tu préfère t'abstenir c'est pas grave. Voilà : d'où viens-tu ?"

[HRP] désolé c'est un peu court je ferai mieux la prochaine fois [/HRP]

D’où viens-tu ?

Arina en entendant cette question baissa les yeux, Arkass lui avait dit que si elle disait d’où elle venait personne ne voudrait d’elle et qu’elle serait surement tuée…

« Je…je… (Des larmes commençaient à couler), il m’a dit que si je le disais on me tuerais car je suis… car je suis… (Elle dit en un seul souffle en montant le ton afin de réussir à le dire), CAR JE SUIS DIFFERENTE ! De toute façon je ne sais même pas d’où je viens je sais juste qu’on m’a emmené durant plusieurs années dans un endroit sombre où je ne pouvais jamais voir le soleil à cause des nuages aussi noir que les ténèbres, que… (Elle éclata, ses larmes se mirent à couler comme une source) que les gens de là-bas sont différents de vous, qu’ils ne pensent qu’au profit, il n’y avait que Hihana qui avait été doux avec moi là-bas et il m’a abandonné en me laissant au général, je ne voulais pas rester seule, j’avais peur toutes ses années, et ce fut si dur de s’enfuir que je dus faire appelle au pire des vampires pour pouvoir m'enfuir ! (sa voix se calma, ses larmes soulaient moins vite) Tout se que je sais de là d’où je viens est qu’il me fallut passer par la mer avec Hihana pour aller dans les terres sombres, et que je vivais dans une grande foret, j’ai… je vivais seule, je n’avais pas de parents… pas d’amis… pas le moindre être vivant à part les animaux avec qui parler… je n’avais que des vêtements déchirés et… et mon arme…et pourtant… je savais faire beaucoup de choses… »

Elle essuya ses larmes avec ses deux petites mains, mais elles ne cessaient de couler, elle avait le haut des joue roses, et son corps, sa voix tremblaient,

« Par pitié maître Netari, ne me rejetez pas, ne m’abandonnez pas, ne me tuez pas, gardez moi encore un peu avec vous, je n’ai jamais fais de mal à personne et je n’en ferais jamais, je vous en supplie ne me laissez pas… »

Elle cachait ses yeux, se que Netari ne voyait pas pour le moment était qu’elle les cachait car ils étaient devenu d’un bleu cristallins qui brillaient fortement et qui risquerait s’il plongeait dedans de rentrer en son cœur, car dans ses moments là, si une personne en qui elle a confiance regarde ses yeux, cette personne pouvait se retrouver à l’intérieur d’elle, il verrait alors une immense étendue d’eau, un ciel bleu, et une eau très calme sur laquelle il se trouverait à la surface à marcher dessus, s’il bougeait une onde se propagerait, et peut être qu’il verrait la jeune Arina sous l’eau dans la position du fœtus qui ne bouge pas semblant endormie, et personne d’autre que lui et elle en cet immense océan, qui par sa température et sa beauté est très agréable.

Arina avait peur d’être rejetée, elle regrettait d’avoir tout dit, mais elle ne pouvait pas lui mentir et elle avait besoin de lui dire, cela était lourd pour elle, et lui avoir dit lui faisait du bien, même si maintenant elle avait peur, très peur qu’il l’a rejette.
Elle avait déjà perdus Hihana, il serait trop dur et injuste qu'elle perde maître Netari,

"Pourquoi les gens nous rejette pour des raisons sans valeurs et pourquoi ne peut-on rien y faire ? Par pitié ne me rejetez pas"

Netari, n’en pouvant plus, prit Arina dans ses bras, lui mettant la tête contre son cœur. Il ne savait par où commencer, tant il voulait rassurer la jeune fille. Il chercha ce qu’il pourrait dire de plus agréable pour elle, ce qu’il devait dire en premier, puis se lança, d’une voix qu’il fit la plus chaleureuse possible :

« Ne t’inquiète pas, tout va bien, commença-t-il en insistant sur chaque mot, tout va bien. Personne ne te fera du mal à cause d’une différence. Personne ne te fera du mal sans raison, personne ! Je ne te rejetterai pas non plus, tu pourras rester ici tant que tu veux. Je veux que tu te sentes ici chez toi ! Je vais même te faire découvrir tout un tas de gens adorables, tu te feras plein d’amis ! Tu ne manqueras plus d’amitié, tu peux me croire. Il marqua une pause pour ravaler les sanglots qui commençaient à envahir sa voix, puis reprit : Tant que je serai vivant, je jure que tu ne te sentiras plus seule ! Il la saisit par les épaules et plaça son visage devant le sien en la regardant bien dans les yeux. Ses yeux étaient tout embués de larmes et un grand sourire illuminait son visage. Tu entends ? Je te le jure ! Sans lui laisser le temps de réagir, il la reprit dans ses bras et lui dit d’une voix douce : Par contre, je ne veux plus t’entendre dire des idioties pareilles. Tu vas me faire le plaisir d’oublier toutes ces conneries que ce vampire t’a mises dans le crâne. Je vais te montrer, moi, comment les humains accueillent les nouveaux !

Il marqua une pause afin que la petite intègre tout ce qu’il venait de dire, continuant de la serrer contre lui, les yeux au plafond. Ainsi elle portait un secret si lourd ! Mais comment peut-on simplement vivre dans de telles conditions ! Il lui dit, plein d’admiration : En tout cas, tu dois avoir une volonté de fer ! Pour avoir réussi à vivre pendant tout ce temps sans personne sur qui vraiment compter, ça a du être très difficile ! Mais à partir de maintenant, tu peux t’en remettre complètement à moi, je serai toujours là pour toi. Et je ne serai pas le seul ! Tu vas voir, je vais te présenter Danae, ma petite-amie, mes copains du labo, mes potes de l’académie, mes amis partout dans la cité. Tu es tombée sur la meilleure personne pour connaître du monde ici, crois-moi ! »

Au départ elle était surprise de la réaction de Netari, se qui fit disparaitre la lumière de ses yeux, puis quand elle entendit les sanglots dans la voix de celui-ci elle sentit une douleur venant de son cœur elle était touché, et elle ne voulait pas qu’il pleure. Il disait qu’elle ne serait plus seule, qu’il serait là pour elle et qu’elle se ferait pleins d’amis et que personne ne la repousserait pour sa différence, et surtout il promit que tant qu’il serait en vie elle ne se sentirait jamais seule, cela lui fit du bien, cependant autrefois on lui avait fait la même promesse… mais elle voulait y croire, et elle voulait garder espoir, elle voulait croire en lui en ses paroles, en son honnêteté, elle voulait croire en lui et croire en une vie comme elle n’en avait jamais rêvé.

Quand il la saisit par les épaules et mit son visage en face du sien, il avait un visage comme elle n’en avait jamais vu, elle n’eu cependant pas le temps de réagir, car celui-ci la reprit dans ses bras, elle écouta alors ses paroles avec attention, elle était émerveillée de sa sincérité et de la façon dont il pouvait toucher son cœur.
Maintenant elle savait qu’elle ne se sentirait plus jamais seule et qu’il y aurait toujours quelqu’un pour s’occuper d’elle.

Netari avait fini de parler, Arina était en ses bras le visage contre son torse, elle entendait les battements de son cœur, elle se laissa bercer doucement par son cœur, il était chaud, cette chaleur lui était des plus agréables, elle ne pleurait plus mais ses yeux était sur le point de faire à nouveau couler des larmes, et elle avait un petit sourire,

« J’ignorais que les humains pouvait avoir une aussi délicieuse chaleur. (Sa voix était devenue celle d’une femme, elle mit son visage en face de celui de Netari qu’elle tenait entre ses deux mains, elle était au bord des larmes, ses yeux brillaient vraiment, et l’ont entendait comme le bruit des vague et le son d’une flute traversière et d’un piano qui rendait le moment que plus touchant et tendre, le visage de Arina semblait touché et elle semblait se montrer sous un nouveau jour, comme ci elle était une femme depuis plus longtemps qu’on ne pourrais le soupçonner, et que malgré cela elle garde son coté enfantin pour cacher qu’elle souffre faisant semblant de ne pas toujours comprendre sa situation)
Je sais que je ne suis pas une humaine comme les autres, et si tu me dis que personne ne me rejettera pour ma différence alors je te crois, car tu es la personne sur laquelle je compte le plus, la personne en qui j’ai le plus confiance, je devrais peut être me méfier, mais je ne le peux car je t’ai ajouté en mon cœur, et je ne pourrais jamais t’en retirer. Je ne comprendrais peut-être pas pourquoi vous faite certaines actions tel des fêtes pour vos années écoulées, mais je sais une chose maître Netari c’est que votre cœur est pur, et que si vous restez près de moi je sais que je n’aurais plus peur, que plus jamais je n’aurais froid et qu’à nouveau je pourrais m’endormir sans méfiance dans les bras de quelqu’un .»
Une larme coula le long de la joue de l’enfant, mais elle se transforma à peine arrivée au centre de celle-ci, en un petit cristal bleu-pâle transparent.
« Netari encor merci pour tout, je dois avouer que la dernière personne qui m’avait promit de prendre soin de moi est partit et n’est jamais revenu, une partie de moi me dit que je devrais me méfier, cependant, mon cœur te fais confiance, certes c’est en écoutant mon cœur que je me suis retrouvé chez le général, cependant, je ne le regrette pas, car sans cela je n’aurais pas appris à m’endurcir, et je ne t’aurais pas rencontrer et je pense que notre rencontre est le plus beau cadeau que je n’ai jamais eu, je ne sais pas quel sera la suite, mais se que je sais, c’est qu’a tes cotés, elle ne peut-être que plus belle et je t’en remercie encor. Car sans toi je ne serais plus ou je serais à nouveau perdu dans les eaux les plus sombres d’un désespoir que je n’ai plus aujourd’hui. (Ses yeux arrêtaient de briller, ils redevinrent normaux) Merci ! »

Guettant la réaction de la jeune fille, Netari fut très surprit de l'entendre parler d'une voix totalement différente : elle parlait avec comme une femme, on avait l'impression qu'elle arrêtait de jouer un rôle qu'elle s'était donnée, qu'elle parlait enfin naturellement. Elle avait du se créé cette personnalité enfantine pour mettre ses souffrances de côté, ou bien était-ce une apparence qu'elle se donnait afin de se lier avec les personnes qu'elle rencontrait et les mettre de son côté : paraissant fragile et perdue, elle s'attirait la bienveillance des inconnus et leur protection. Ce nouveau ton fit à nouveau douter Netari sur son invité : quel âge avait-elle réellement ? Apparemment, quelqu'un avait déjà trahis sa confiance, il est donc naturel qu'elle se méfie de toute autre personne qui lui propose de la recevoir. Il avait bien compris au cours de sa vie que si la confiance est chose facile à perdre, elle est très difficile à retrouver. C'est pourquoi, il régnait dans les rangs des bandes de gamins des rues de Saïsha une confiance quasiment absolue entre les membres d'un même groupe, qui conduisait à de sombres extrémités quand elle était brisée. Il se souvenait de terribles séances de « punition » infligées aux pauvres bougres qui avaient vendu leur repaire à l'ennemi. On ne sortait jamais indemne psychologiquement de ce genre de séance : lorsqu'on trahis la confiance d'une petite bande de gosses perdus qui ont décidé de partager leur destin, il ne faut s'attendre qu'a toute la cruauté dont ils sont capables. C'est une chose très importante, combien de personnes furent brisée en même temps que leur confiance ? Il s'empressa de continuer de la rassurer :

« Ne t'inquiète pas, fais moi confiance, et tu ne seras pas déçue, acheva-t-il d'un sourire espiègle, rappelant celui des orphelins de Saïsha. Tu vas vivre une vie magnifique, tout un tas de mouvement inoubliables et tu vas faire la connaissance de plein de personnes exceptionnelles ! Il renchérit d'un air un peu plus sérieux : Je te le promet ! »

Il sécha ses larmes de sa main droite avant qu'elles ne coulent sur ses joues, tenant toujours la tête de la jeune fille contre son torse. Il relâcha légèrement son étreinte. Quel magnifique compliment elle lui avait fait ! Il se sentit soudain très fière de se voir accorder ainsi une confiance immense pour le seul prétexte qu'il paraissait avoir un cœur pur. Il se fit intérieurement le serment qu'il ne trahirai pas la confiance qu'Arina plaçait en lui, refusant qu'elle souffre une fois de plus à cause d'une promesse rompue. Elle avait trop souffert pour que cela continu, elle devait s'amuser maintenant. Bon, se dit-il, Damoria attendra un peu. Et puis, qu'elle le sermonne pour ça ou pour autre chose, c'était du pareil au même... Aujourd'hui, il irai faire visiter la ville à sa nouvelle amie, et il lui présenterai toutes ses connaissances. Quand elle eu fini de parler il passa les main sur son visage pour en essuyer les larmes, quand il découvrit le petit cristal sur sa joue. Légèrement surprit, il le prit entre ses doigts et le contempla. Décidément, cette jeune fille ne cesserait de le surprendre ! Il déposa un léger baiser sur le front d'Arina puis la relâcha. Gardant le cristal dans sa main, il regarda son amie, faisant dans sa tête la liste de tout ce qu'il allait faire dans la journée, et lui dit d'une voix enjouée :

« Eh bien, on a du pain sur la planche aujourd'hui ! Nous avons plein de monde à rencontrer ! »

Netari est vraiment une personne formidable, il sait comment toucher le cœur des gens, et de plus il prend bien soin de moi, je n’ai plus peur maintenant, car il est avec moi.

Arina ferma ses yeux pour les frotter avec ses mains, puis elle les rouvrit en faisant un grand sourire, elle avait retrouvé son visage d’enfant, mais celui d’un enfant plein d’énergie, elle se mit debout, et prit la main de Netari,
« Qu’attendons-nous maître Netari ? La ville et vos amis nous attendent non ? », Elle ria et rangea son poignard à sa place, elle était impatiente de voir tout ce monde, et cela se voyait.

Edit Mei : (mode admin chiante) Attention à la longueur du rp. Il manque 3 lignes. (/mode admin chiante)