Ce que les habitants appellent l'air de résidence temporaire désigne en fait l'immense ceinture de tentes, de yourtes et d'habitation précaires qui entoure la ville. Composée de tous les nouveaux arrivants, on y trouve toutes les formes d'abri possibles et imaginables faits de toile, de bois, renforcé de grès ou parfois de métal, où résident parfois une seule personne venue vendre les produits de son artisanat ou chercher l'aventure, un couple en lune de miel, une famille fuiyant une zone sinistrée ou en proie à la guerre, voire un groupe d'ami(e)s venus chercher l'inconnu. On y entend toutes sortes de bruits et on y vois passer toutes sortes d'animaux, c'est encore plus chaotique que la cité même. Il n'y a pas d'ordre, bien que des personnes s'organisent souvent par groupes, par caravanes...
Des Gardemages se balladent dans les allées de terre où les quelques brins d'herbe rescapés montrent des signes de fatigue. Pas mal de personnes ont aménagé leur propre jardinet, leur propre potager à des endroits où le sol est encore fertile, et fournissent la ville en fruits et légumes sur les différents marchés. Il y a beaucoup moins de marchands ambulants que dans la cité, mais on retrouve toujours ici et là de mystérieux vendeurs qui tentent de vous refiler absolument n'importe quoi (amulettes, armes, potions, drogues...), souvent des arnaqueurs. Cette zone est séparée de la ville par une mince bande de maisons en construction qui sont en fait l'agrandissement de la cité par la Confrérie dans le but de loger plus de monde.